En mai 1890, Vincent n’en peut plus de son enfermement à Saint-Rémy. Il se croit atteint d’une maladie du Midi. On lui recommande un certain docteur Gachet qui soignerait le « mal nerveux » dans le village d’Auvers-sur-Oise, non loin de Paris et de son frère Théo. Pendant deux mois, Vincent peint avec une incroyable frénésie : un peu plus de 70 tableaux en 70 jours… Tout vibre d’une ardeur inédite sous l’impulsion de sa gigantesque existence. Fin juillet, journées d’intense soleil, le peintre continue de batailler avec le paysage. Vincent va réaliser ces jours-là certains de ses plus grands chefs-d’œuvre ! Mais à quel prix ?
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