Le piège se referme : par un retour aux figures mythologiques funèbres , Sirènes, Lilith , Sphinges, femmes ophidiennes… Peinture académique et Art Nouveau mettent en image l’équation professée par la médecine : de tout temps, la femme sensuelle fut une ensorceleuse néfaste à l’ascension de l’homme.
Or tandis que le goût artistique fin de siècle brasse peinture de perverses sensuelles et image de femmes sagement anaboliques, le bijou Art Nouveau lui réifie cette théorie. Le port de diadèmes de sirènes et autres corsages de dragonnes convertit les plus belles épouses en perverses mythiques. Comportement paradoxal à débusquer.
Cette démonstration repose sur l’analyse iconographique de très nombreuses images, statues, mobilier, bijoux, peintures de Sirènes, Judith, Salomé, Lilith, Sphinges, Pandore, Succubes, Femmes serpents.
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