La Femme Nouvelle n’ est que la face socialisée du monstre qui masque la nature nymphomane et criminelle de la femme émancipée. Car en cultivant son intellect, elle épuise un capital vital qu’une nature anabolique avait déjà diminué : l’utérus se dessèche et enfante d’avortons tarés. Rien de surprenant puisqu’en s’émancipant du contrôle masculin, elle répond à un besoin endémique de sang lié aux menstruations.
Non, ceci n’est pas affabulation. La médecine moderne acquiesce et systématise : De Cesare Lombroso à Paul Broca en passant par les intellectuels fin de siècle, nombreux sont ceux qui formalisent l’équation émancipation féminine = nymphomanie meurtrière. Et l’art de s’en mêler…
Cette démonstration repose sur les œuvres victoriennes de Lawrence Alma-Tadema, sur les interprétations des figures littéraires d’Ophélie et de la Lady of Shalott, d’Edvard Munch.
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