L’art de la Grèce antique est caractérisé par l’idée qu’il est perfectible : on peut toujours faire mieux pour satisfaire les dieux !
Cela explique en partie pourquoi il évolue si vite, puisqu’en sept siècles les artistes grecs passent d’un art très géométrique et de petites dimensions à des statues très grandes et naturalistes.
Attention, c’est dans l’art grec que l’art occidental des millénaires suivants puise ses racines. Il est donc très important pour comprendre tout ce qui se passe ensuite.
L’art de la Grèce antique, sur lequel est fondé l’art occidental, a énormément évolué en sept siècles.
Commençons par le premier grand courant : l’art archaïque.
On le situe généralement entre la fin du 7e siècle et le début du 5e siècle avant notre ère. La Dame d’Auxerre en est un des tout premiers exemples. Les artistes grecs se lancent pour la première fois dans de grandes sculptures, appelées kouros s’il s’agit d’un jeune homme, ou korê si c’est une jeune femme.
En les observant, on retrouve toutes les caractéristiques de l’art archaïque :
Les artistes de la période archaïque réalisent de grandes sculptures représentant des jeunes femmes ou des jeunes hommes.
L’art grec évolue très vite : au 5e siècle avant notre ère, on passe déjà à l’art classique.
Et en voici les caractéristiques dans le domaine de la sculpture :
L’art grec classique reste une référence absolue pour les artistes occidentaux pendant des siècles.
C’est le modèle indépassable pour les artistes de la Renaissance comme Michel-Ange, et même pour certains peintres et sculpteurs du 19e siècle.
L’art grec classique est un modèle pour l’art occidental pendant des siècles.
Si les sculptures classiques semblent si proches d’un véritable corps humain, c’est parce qu’elles respectent un certain « canon ». Qu’est-ce que c’est ?
Le canon désigne un idéal de beauté qui change selon les époques : le corps humain « parfait » est défini par un système de proportions.
Par exemple, pour les sculpteurs classiques, la tête doit être comprise sept ou huit fois dans la hauteur du corps, ce qui est proche de la réalité anatomique.
Ce canon, qu’on retrouve dans tout l’art classique, s’appelle aussi « Canon polyclétéen », du nom du sculpteur Polyclète.
On verra plus tard que ces proportions idéales évoluent au fil du temps.
L’idéal de beauté grec, le « canon », correspond à un corps obéissant à certaines proportions.
L’autre grand nom à connaître, c’est Praxitèle. Il reprend toutes les caractéristiques classiques en ajoutant sa touche : les corps qu’il sculpte ont des postures de plus en plus naturelles et sinueuses…
Il a aussi sculpté plusieurs nus féminins qui marqueront les générations suivantes.
Malheureusement, on ne conserve aucune œuvre originale qui puisse lui être attribuée avec certitude : tout ce que nous connaissons de son art l’est grâce à des copies et des réinterprétations de ces originaux disparus.
Les sculptures de Praxitèle reprennent les codes classiques, mais dans des postures plus naturelles.
Comment s’y retrouver dans les dieux et déesses sculptés par tous ces artistes ? Les Grecs anciens sont en effet polythéistes, cela signifie qu’ils honorent plusieurs dieux. Il y en a douze principaux, chacun avec des missions bien précises. En voici quelques-uns.
Les Grecs, polythéistes, honorent douze dieux principaux dont font partie Zeus, Poséidon et Athéna.
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