Les Romains ne se contentent pas de copier les Grecs. Ils ont leurs propres mythes, leur propre histoire et ils inventent aussi de nouvelles formes artistiques.
D’ailleurs, ils prennent l’habitude de raconter les grands événements historiques en sculpture. Départs à la guerre, fêtes religieuses ou encore triomphes des empereurs… Ils sont représentés sous forme de frise et exposés dans la ville.
C’est ce qu’on appelle les « reliefs historiques ». Ils servent autant à commémorer ces événements qu’à glorifier ceux qui y ont participé.
Avec les « reliefs historiques », les Romains racontent de grands événements sous forme de frises sculptées.
Parmi les reliefs historiques célèbres, il y en a un qui donne le vertige puisqu’il fait 40 mètres de haut.
En effet, la frise sculptée s’enroule sur une colonne édifiée sous le règne de Trajan. Elle met en scène des épisodes de guerres et des victoires de l’empereur. En tout, on y trouve 155 scènes et plus de 2660 personnages !
Son concepteur ? Ce serait un certain Apollodore de Damas. Architecte et ingénieur, ce Syrien savait autant bâtir des ponts que créer des œuvres démesurées.
Le Danube observe l’armée romaine qui sort de la ville
L’armée romaine en marche
Allocution
La colonne Trajane, attribuée à l’architecte Apollodore de Damas, est un relief historique aux dimensions exceptionnelles.
Les Romains développent aussi un matériau voué à un grand succès : le béton.
Cette pâte a plusieurs intérêts :
Le béton léger et pratique permet d’innover dans l’architecture. La coupole, par exemple, est une pure invention romaine.
En développant le béton, peu cher, solide et pratique, les Romains innovent et créent la coupole.
Quittons l’architecture. En effet, l’une des grandes innovations romaines concerne le portrait sculpté. Les Romains en sont fous.
Certes, le genre existait déjà en Grèce. Mais à Rome, les visages deviennent réalistes et individualisés.
Chaque empereur a même le droit à son portrait officiel. Un modèle est réalisé dans la capitale puis envoyé dans tout l’empire. À charge pour les ateliers locaux de le copier et de le diffuser.
L’image de l’empereur est donc partout dans les lieux publics, impossible de la manquer !
Le développement à Rome de portraits sculptés réalistes permet aux empereurs de diffuser leur image dans tout l’empire, par le biais de copies.
Mais certaines conquêtes ont parfois été compliquées. Ainsi, en Gaule (France et Belgique actuelles), deux hommes se sont affrontés : Jules César et Vercingétorix. Leur guerre se termine à Alésia en 52 avant notre ère. Pour César, le triomphe est total et toute la Gaule tombe dans l’Empire !
Lorsque Jules César vainc le chef gaulois Vercingétorix en 52 avant notre ère à Alésia, la Gaule intègre l’Empire romain.
C’est la taille de l’Empire à son apogée ! Alors, si les modèles artistiques de Rome s’exportent, il existe forcément des adaptations locales. Cet art « métissé », qui mélange des traditions différentes, crée des œuvres totalement originales. Prêt(e) pour un tour de la Méditerranée ?
Les différentes régions de l’Empire s’approprient et adaptent l’art romain, créant de nouvelles formes artistiques.
Parmi les traditions romaines qui s’exportent partout, on retrouve les jeux du cirque. Les gladiateurs en sont les stars ! D’ailleurs, ils ont inspiré de nombreux artistes et réalisateurs de films.
Un pouce en bas pour demander la mise à mort du vaincu ? En réalité, c’est une légende inventée par ces mêmes artistes. D’ailleurs, ces combattants professionnels ne trouvent pas souvent la mort dans l’arène.
Ces combats ne sont qu’une petite partie du spectacle. Affrontements entre bêtes féroces, reconstitutions de batailles navales… Il y en a pour (presque) tous les goûts !
Les jeux du cirque figurent non seulement des batailles de gladiateurs mais aussi d’animaux ou des reconstitutions de batailles navales.
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