Si le souverain moghol Shâh Jahân a les moyens de faire construire le Taj Mahal, c’est parce qu’il dirige l’un des plus grands empires du monde islamique !
À partir du 16e siècle, ce dernier est partagé entre trois colosses :
Le monde islamique est partagé en trois grands empires à partir de l’époque moderne : ottoman, safavide et moghol.
1453. Constantinople, la capitale du vieil empire byzantin, est prise par les Ottomans. Leur empire a désormais un pied en Europe !
Ni une, ni deux, ils renomment la ville Istanbul et entament la construction d’un palais : Topkapi. Et ce n’est pas tout. Car grâce aux nombreux ateliers présents dans le palais, un immense trésor est constitué.
Aujourd’hui, il est possible de visiter le palais pour découvrir toutes ces merveilles.
Après avoir conquis Constantinople, les Ottomans s’y font construire un somptueux palais, Topkapi.
Plus à l’ouest, sous les Safavides, l’art du livre connaît un développement sans précédent. Le peintre Behzad (1450-1535) est justement l’un des plus importants de la cour.
Behzad est un grand peintre qui a permis le développement de cet art sous les Safavides.
À la mort de Behzad, les chefs-d’œuvre continuent de se multiplier dans les ateliers royaux safavides.
De nombreux artistes poursuivent le travail de ce grand peintre. Grâce à l’historien de l’époque safavide Qazi Ahmed, la plupart d’entre eux sont aujourd’hui bien connus.
Ce seul ouvrage, destiné à un souverain safavide, a ainsi nécessité l’intervention de… 15 peintres différents ! Leurs 258 miniatures illustrent le texte du Shahnameh (Livre des rois), l’un des plus célèbres de la littérature iranienne.
De nombreux peintres et calligraphes, héritiers de Behzad, se font connaître sous les Safavides.
Dans les arts de l’Islam, la peinture, ce n’est pas que dans les livres ! Certaines dynasties modernes ont également apprécié les tableaux peints à l’huile, une technique venue d’Europe : c’est le cas des Qâdjârs, qui règnent en Iran tout au long du 19e siècle.
Sous leur règne se développe un style de portraits très reconnaissable. Ces œuvres étaient ensuite offertes en cadeaux diplomatiques.
C’est de cette famille que descend la réalisatrice et auteure de bande dessinée Marjane Satrapi. Dans son film Persépolis, elle raconte sa propre histoire face aux bouleversements qu’a connu l’Iran dans la seconde moitié du 20e siècle.
Les Qajars, qui règnent en Iran au 19e siècle, apprécient particulièrement la peinture à l’huile.
Ces grands empires se sont aujourd’hui effondrés. Pourtant, les arts islamiques continuent d’exister à travers des artistes contemporains.
Parmi eux, on trouve l’Algérien Rachid Koraïchi. Ses œuvres pleines de symboles remettent au goût du jour l’art de la calligraphie en se référant bien souvent à l’Islam, mais pas que ! Car ce que Koraïchi souhaite avant tout, c’est mettre en évidence les liens qui unissent les civilisations.
Des artistes, comme Rachid Koraïchi, continuent à faire vivre les arts islamiques aujourd’hui.
« * » indique les champs nécessaires
Inscrivez-vous pour profiter de tous les contenus proposés et enregistrer votre progression.
C’est simple et gratuit