Quel a été notre premier contact à l’art ? Pour Hans-Ulrich Obrist, historien et critique d’art, commissaire d’exposition à travers le monde, c’est un dessin d’Emma Kunz sur la boite de l’AION A que sa mère achetait à la pharmacie. Un dessin qu’il avait toujours à disposition chez lui et qui a éveillé en lui une relation immédiate à l’art. De cette relation à l’art tendre et bienveillante est née une compréhension, sans doute à l’origine de la sûreté du regard de Hans Ulrich Obrist qui l’ont propulsé au firmament du monde de l’art. Plus tard, il découvrit l’étendue de son œuvre. Hans-Ulrich Obrist revient sur sa fascination pour cette artiste visionnaire dont l’œuvre mêle art et spiritualité. À la fois artiste, chercheuse et guérisseuse, elle a réalisé plus 350 dessins, toujours à l’aide de son pendule. Ce souvenir d’enfance ne le quitta plus et réalisera une exposition dès 1992 au centre culture Suisse à Paris et plus récemment en 2019 à la Serpentine galerie qu’il dirige depuis 2016. Rencontre.
Contenu produit par : Art Interview
Retrouvez tous les épisodes de « Une œuvre, une rencontre » sur Art Explora Academy
Découvrir