Américaine féministe dont l’œuvre a démarré début des années 70, aux actes précurseurs d’un modus operandi qui sera poursuivi par des Cindy Sherman ou Martha Rosler, il était temps qu’une reconnaissance institutionnelle se fasse en France : Martha Wislon est (enfin) à découvrir au Centre Pompidou.

Vidéos, photographies et textes sont les supports que l’on retrouve au sein de l’exposition « Martha Wilson à Halifax », permettant de revenir sur la radicalité des gestes de l’artiste qui fait état, avec frontalité, de la précarité de la condition d’artiste femme. Ici l’artiste se livre sur sa pratique artistique, de la scène artistique New Yorkaise dans les années 1970 à la création de DISBAND, groupe de musique féminin dont les membres, est-il précisé, ne savent jouer d’aucun instrument.

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