Grâce à des formes simplifiées et des couleurs vives éloignés de la réalité, il cherche à exprimer des émotions plutôt qu’à représenter le monde de manière exacte.
Le fauvisme traduit les émotions avec des couleurs vives et des formes simplifiées.
Ce mot vient du langage guerrier. L’avant-garde, ce sont les soldats qui se déplacent devant le gros de l’armée. Si des ennemis se trouvent sur la route, ils sont les premiers attaqués… Les plus courageux sont à ce poste !
Et des avant-gardes, il y en a eu beaucoup après le fauvisme ! En 1936, le directeur du tout récent musée d’art moderne de New York (MOMA) dessinait ce schéma pour toutes les relier ensemble.
Adapté à l’art, l’avant-garde désigne donc ceux qui sont en avance sur les autres. Ceux qui prennent des risques en tentant de nouvelles choses.
Au début du XXe siècle, ils sont ainsi nombreux à dynamiter la tradition pour réinventer l’art.
En histoire de l’art, l’avant-garde désigne les artistes qui bousculent les traditions et innovent radicalement.
Avant l’affaire de la cage aux fauves, Matisse et Derain s’intéressent beaucoup aux divisionnistes, des artistes qui peignent en petites touches de couleurs juxtaposées.
Pour se moquer d’eux, certains les appellent les « pointillistes » parce que ces touches de peinture peuvent être vues comme des petits points.
Matisse passe l’été 1904 avec Signac, l’un de ces divisionnistes. Il peint alors Luxe, calme et volupté selon cette technique. Mais dès l’année suivante, c’en est terminé des petites touches. Place aux larges « aplats » de couleurs unies.
Les divisionnistes, comme Signac, peignent en petites touches de couleurs juxtaposées.
En fait, le fauvisme appartient à une famille artistique plus large que l’on appelle « l’expressionnisme ».
Contrairement aux impressionnistes (Monet par exemple), qui peignaient avec une certaine légèreté ce qu’ils percevaient de leur quotidien, les expressionnistes montrent des sentiments puissants, violents et personnels, en distordant beaucoup les formes, pour transmettre une émotion vive au spectateur.
Les artistes expressionnistes partagent leurs états d’âme, parfois violemment.
L’expressionnisme ne s’arrête pas au début du 20e siècle, loin de là. Après la Première Guerre mondiale, des artistes allemands qui se sont battus dans les tranchées veulent montrer la violence horrible des combats.
Ils utilisent alors un style expressionniste pour montrer leur dégoût de la société responsable de ce carnage. Il ne s’agit pas d’une école : ces artistes ont simplement pris leurs pinceaux au même moment pour réagir à ce qu’ils vivaient.
Il faut d’ailleurs attendre 1925 pour qu’une exposition allemande intitulée Nouvelle Objectivité donne un nom à ce groupe d’artistes.
Après la Grande Guerre, des artistes allemands dénoncent leur époque : ils donnent naissance à la « Nouvelle Objectivité ».
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