Dès la fin du 15e siècle, les Européens arrivent en Amérique. Cela a des conséquences terribles pour les civilisations préhispaniques, qui connaissent des changements politiques et culturels profonds.
Les civilisations préhispaniques s’effondrent et sont profondément modifiées après l’arrivée des explorateurs européens.
Avec l’arrivée des Européens, tous ces peuples disparaissent peu à peu. Mais leurs cultures ne tombent pas dans l’oubli pour autant. Comment ?
C’est en partie grâce aux codex : des manuscrits produits par les civilisations de Mésoamérique avant l’arrivée des Espagnols. Ces livres abordent toutes sortes de sujets, comme les rites, l’astronomie, l’organisation de la société…
Une vraie mine d’informations pour comprendre ces cultures disparues.
On connaît les civilisations préhispaniques en partie grâce aux codex, des manuscrits produits avant l’arrivée des Espagnols.
Pour l’étudier plus facilement, on divise traditionnellement cette région du globe en plusieurs aires géographiques.
L’Amérique du Nord est divisée en plusieurs aires géographiques.
Direction l’ouest du Canada, dans l’Aire subarctique.
Plusieurs cultures autochtones (les peuples qui sont nés sur place) y créent les objets dont ils ont besoin pour leurs rituels, jusqu’à ce que ceux-ci soient interdits par les colons anglais.
Tout au long du 19e siècle, certains clans ont ainsi continué à fabriquer des « masques à transformation ».
Ces masques étaient portés par des danseurs lors des cérémonies. Ils représentent l’esprit d’un animal mythologique, considéré comme le fondateur du clan. Lorsque le masque s’ouvre, l’esprit dévoile sa forme humaine. Une manière spectaculaire pour les danseurs de mettre en avant leurs ancêtres prestigieux.
Certaines cultures de l’ouest du Canada créent des “masques à transformation” qui représentent l’esprit d’un animal mythologique.
Voici un autre type d’objet bien connu originaire de cette région du Canada.
Mais attention à ne pas se tromper de nom pour les désigner ! Car il ne s’agit pas de « totems », mais de « mâts totémiques ».
Comme les masques à transformation, le mât totémique évoque un esprit animal qui sert d’emblème au clan. C’est cet esprit que désigne le mot « totem ».
Pour résumer, le totem est un esprit animal, représenté dans un mât totémique.
L’esprit animal, appelé totem, est parfois représenté dans une sculpture appelée « mât totémique ».
Avec leur peau rouge et leur manière un peu bizarre de parler, les Amérindiens de Peter Pan souffrent de quelques stéréotypes… Il faut dire que le film date des années 1950. Une époque où les westerns américains, ces films d’ « Indiens » et de cowboys, connaissent leur âge d’or. Dans ces films, les natifs américains sont représentés tantôt comme des sauvages un peu simplets, tantôt comme des guerriers sanguinaires.
Surtout, on leur prête des coutumes qu’ils n’ont jamais eues ! Les mâts totémiques par exemple sont originaires de la côte ouest du Canada. Ils n’ont rien à faire chez les Indiens des plaines des Etats-Unis qui sont représentés dans les westerns et dans Peter Pan.
Il faut attendre les années 1960 pour que les réalisateurs commencent à représenter les autochtones de manière un peu plus réaliste, et à dénoncer le massacre de ces peuples par les colons.
Les cultures autochtones d’Amérique du Nord sont popularisées par les westerns, des films qui véhiculent de nombreux clichés et stéréotypes sur les « Indiens ».
Dès l’arrivée des premiers colons à la fin du 15e siècle, les Amérindiens sont exterminés ou meurent après avoir contracté des maladies venues d’Europe. Sur tout le continent, on estime que 56 millions d’entre eux périssent en seulement un siècle.
Au 19e siècle, la conquête de l’Ouest provoque des guerres incessantes entre Étatsuniens et Amérindiens qui sont contraints de céder leurs terres. Ceux qui survivent doivent adopter le mode de vie occidental ou accepter d’être déportés dans des « réserves » loin de leurs terres ancestrales. Il en existe toujours aujourd’hui plus de 300 aux États-Unis.
Dans les réserves, comme ici celle de Pine Ridge, les Sioux vivent dans des conditions très précaires.
L’arrivée des premiers colons européens décime les populations amérindiennes, et ceux qui survivent sont déportés dans des réserves.
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