Les Incas ont utilisé les ruines de Tiwanaku dans leur mythologie avec un but bien précis : expliquer qu’ils ont été envoyés sur Terre, par les dieux. Tout simplement ! Et ils ne sont pas les seuls à avoir usé de ce genre de stratagèmes. Vous souvenez-vous des Aztèques ?
On va le voir, ce n’est pas le seul point commun des cultures préhispaniques. Elles ont de nombreuses convergences et similitudes, et c’est ce qu’on va voir tout de suite.
Les Incas comme les Aztèques n’hésitent pas à se servir des ruines de civilisations disparues pour construire leurs propres mythes fondateurs.
On l’a compris, les points communs qui unissent les civilisations préhispaniques sont nombreux. Il y en a même un qui est particulièrement célèbre : leur goût prononcé pour les pyramides.
En pierre ou en terre, ces monuments ont eu des fonctions variées selon les régions : tombeaux, temples, résidences des dieux… Il y en a pour tous les goûts !
Dans certaines d’entre elles, les archéologues ont fait de sordides découvertes : les restes de sacrifices humains. On vous en parle juste après.
Un autre point commun des civilisations préhispaniques est leur goût des pyramides.
Les civilisations préhispaniques ont bien souvent été réduites à l’un de leurs aspects les plus étonnants : la pratique du sacrifice humain.
Une réputation qui ne se résume pas à une forme de barbarie sanguinaire !
Voilà quelques explications pour mieux comprendre ces pratiques.
Dans les sociétés préhispaniques, la mort n’est pas perçue de manière aussi négative qu’en Occident.
Ces sociétés considèrent que la mort est nécessaire à la création de la vie.
Pour elles, le monde ne s’entretient pas tout seul, et les dieux ont légué cette tâche aux êtres humains.
La terre et le soleil donnent l’énergie vitale qui permet aux plantes et aux animaux de se développer. Au bout de la chaîne alimentaire, les humains reçoivent toute cette énergie. Ils doivent donc la libérer régulièrement par des sacrifices pour alimenter le cycle de la vie.
Le sacrifice humain est très important pour les civilisations préhispaniques car il leur permet de préserver le cycle de la vie.
Pour ces sacrifices humains, les peuples préhispaniques ont bien souvent utilisé des prisonniers de guerre, mais pas que ! Au sommet du volcan Llullaillaco, le deuxième plus haut du monde, on a retrouvé plusieurs momies d’enfants.
Ils étaient originaires de nobles familles incas et ont été amenés là pour accompagner les dieux des montagnes. Un grand honneur !
Mais attention, rien à voir avec les momies égyptiennes et leurs bandelettes ! Dans cette région aux conditions climatiques extrêmes, la momification se fait naturellement.
Les sacrifices humains sont souvent des prisonniers de guerre, mais parfois aussi des membres de familles nobles.
Des momies naturelles, on en a également retrouvé dans une zone désertique au sud du Pérou. Celles-ci appartiennent à la culture Paracas.
Pas de sacrifices cette fois ! Les Paracas étaient ensevelis à leur mort dans des « fardos » funéraires.
Voilà comment en fabriquer un :
Dans la culture Paracas, les momies ont été retrouvées dans des fardos, un empaquetage de plusieurs couches de tissus brodés.
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