Il faut protéger le royaume, conquérir de nouveaux territoires, et construire des forteresses.
Pour bien montrer qui est le chef, les pharaons font faire de nombreux portraits d’eux-mêmes. Ceux du pharaon Sésostris III le montrent âgé et fatigué. Des cernes et des rides ? C’est du jamais vu pour les pharaons égyptiens, habituellement représentés comme parfaits.
Attention, il reste le plus puissant, puisque son corps est celui d’un jeune athlète !
Les portraits des pharaons du Moyen Empire montrent (voire exagèrent) leur puissance et leur beauté.
L’Empire suivant est une période de grande prospérité. Les pharaons ont conquis des territoires très riches, et ils veulent le montrer !
Par exemple, à Karnak : les temples sont construits et décorés en l’honneur d’Amon, le dieu responsable des grandes victoires militaires.
Parfois, l’histoire est « légèrement » réécrite. Comme dans cette représentation de Ramsès II sur le temple d’Abu Simbel : on le voit pendant la bataille de Qadesh en train de terrasser ses ennemis avec une grande facilité. En réalité, on aurait frôlé la catastrophe…
Les pharaons aiment faire représenter leurs victoires militaires.
Pour reconnaître le pharaon sur les œuvres d’art, rien de plus simple ! Il porte souvent les mêmes accessoires :
Sceptre, fausse barbe ou némès : les accessoires de pharaons sont devenus iconiques.
Hatchepsout est une femme pharaon du 2e millénaire avant notre ère.
Décidément, le Nouvel Empire est riche en pharaons originaux. Du jour au lendemain, le pharaon Akhénaton décide de fusionner tous les dieux en une image unique : celle d’Aton, le soleil.
Et pour marquer le coup, il modifie les règles de l’art égyptien : pas question de ressembler à ses prédécesseurs !
Il applique également ces codes pour son épouse, la reine Néfertiti.
Les codes de représentation avant Akhénaton.
Akhénaton allonge son corps et son crâne.
Il accentue ses traits.
Son ventre est rebondi, alors qu’avant on aimait plutôt les tablettes de chocolat.
Akhénaton et Néfertiti fondent le culte unique d’Aton et bousculent les codes de l’art égyptien.
Les traditions artistiques sont rétablies. En s’approchant un peu, on découvre qu’il existe deux techniques pour décorer les monuments égyptiens, que même Akhénaton avait utilisé.
Les monuments égyptiens sont décorés de bas-reliefs (en relief) ou de bas-reliefs dans le creux (en creux).
Toutes les meilleures choses ont une fin… Même l’Égypte des pharaons !
Après une invasion de l’Empire perse (comme en Mésopotamie), puis des Grecs, le général Ptolémée prend la tête du pays. Il fonde la dynastie « ptolémaïque », dont la dernière reine n’est autre que la célèbre Cléopâtre.
La « Reine des rois » se bat corps et âme pour conserver l’indépendance de son pays face à Rome. Mais la bataille d’Actium (en 31 avant notre ère) est fatale. Dorénavant, l’Égypte est romaine !
Cléopâtre, issue de la dynastie ptolémaïque, tente de défendre l’indépendance de l’Égypte, mais Rome prend le dessus en – 31
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