Ce nom signifie « pays entre deux fleuves », puisqu’il se situe littéralement entre les fleuves du Tigre et de l’Euphrate.
C’est ici que l’humanité a inventé l’agriculture, comme on le voit sur le vase d’Uruk.
De nombreuses civilisations s’y sont côtoyées et succédées. Pour les découvrir, c’est par ici !
La Mésopotamie, située entre le Tigre et l’Euphrate, a vu naître l’agriculture et se succéder de nombreuses civilisations.
À la fin du 4ème millénaire avant notre ère, un évènement majeur fait basculer l’humanité : c’est la naissance de l’écriture. On passe de la Préhistoire à l’Histoire.
Le système d’écriture qui voit le jour en Mésopotamie s’appelle le « cunéiforme », parce que ses signes sont en forme de coins. Attention, spoiler : au même moment, les hiéroglyphes apparaissent en Égypte… On vous raconte ça un peu plus tard !
Le cunéiforme reste l’écriture principale en Mésopotamie pendant plusieurs millénaires.
À vos stylets ! Pour écrire en cunéiforme, il vous faudra :
Vers – 3100, on passe de la Préhistoire à l’Histoire avec l’invention de l’écriture, notamment en Mésopotamie.
Maintenant que l’écriture existe, il est temps de rédiger le premier récit de fiction de l’humanité : l’Épopée de Gilgamesh.
Le roi Gilgamesh décide de partir à l’aventure. Il est servi : colère des dieux, monstres féroces, et même un déluge… Cet épisode est d’ailleurs très, très proche de ce qui se passe dans la Bible, pourtant rédigée quelques millénaires plus tard. Étonnant, non ?
Le nom de l’auteur de l’Épopée de Gilgamesh reste un mystère, mais pas celui du premier poète connu de l’humanité. C’est une femme, et elle s’appelle Enheduanna !
L’Épopée de Gilgamesh, première fiction connue, a pu inspirer certains épisodes de la Bible.
Direction l’est de la Mésopotamie. C’est là qu’on trouve le pays de Sumer. Et si on le connaît, c’est grâce à la découverte du cimetière royal d’Ur.
On y a exhumé de nombreux corps, appelés « morts d’accompagnement ». Se sont-ils suicidés pour tenir compagnie à leurs souverains ? En regardant leurs crânes de plus près, on s’aperçoit qu’ils ont été « aidés »… avec un grand coup sur la tête !
Mais ce qui nous intéresse, ce sont les chefs-d’œuvre qui ont été découverts dans les tombes royales.
Les tombes royales d’Ur, dans l’est de la Mésopotamie, contiennent des chefs-d’œuvre sculptés et décorés.
Tiens, revoilà la jupe kaunakès ! Et qui est donc ce monsieur aux beaux yeux bleus ?
La sculpture représente Ebih-il, un haut fonctionnaire du roi de Mari. C’est une ville située à l’ouest de la Mésopotamie. D’ailleurs, son petit sourire est spécifique de l’art de cette ville.
Ebih-il travaillait probablement au palais de Mari. C’est sur ce site que les archéologues ont découvert des vestiges passionnants.
Plan du palais de Mari
Sur le site de Mari, dans l’ouest de la Mésopotamie, on a découvert de nombreux vestiges, dont la statue d’Ebih-il.
En Mésopotamie, on ne signe pas d’un vulgaire gribouillis au bas d’une feuille : on utilise plutôt des « sceaux-cylindres ». Mode d’emploi :
Les Mésopotamiens signent avec un « sceau-cylindre » : une pierre cylindrique gravée qu’on roule sur de l’argile fraîche pour imprimer le motif.
Il est temps de faire la connaissance d’un roi qui a marqué l’histoire du droit : le roi Hammurabi de Babylone.
Le roi est ici représenté sur un chef-d’œuvre appelé Code d’Hammurabi. Près de 300 décisions de justice y sont écrites, selon l’esprit de vengeance : « œil pour œil, dent pour dent ».
C’est un des plus anciens recueils de lois de l’histoire de l’humanité.
Le Code d’Hammurabi est un recueil de lois datant du règne du souverain du même nom, au 2e millénaire avant notre ère.
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