Ce qui fait la signature du Parthénon ? Ses colonnes ! Un élément que l’on retrouve dans beaucoup de monuments de la Grèce antique. Mais attention, toutes les colonnes ne se ressemblent pas. Elles correspondent à des « ordres », des règles que les architectes grecs instaurent pour uniformiser les proportions des bâtiments, mais aussi leurs décors.
En Grèce, il y a trois ordres :
Vous avez bien tout suivi ? Alors, quel est l’ordre des colonnes du Parthénon…?
L’ordre dorique, bien sûr !
Les colonnes des bâtiments grecs suivent trois ordres : dorique, ionique et corinthien.
L’architecture grecque, ce serait donc des temples à colonnes d’une blancheur immaculée ? Faux ! Voici un extrait du jeu vidéo Assassin’s Creed qui ne doit pas être loin de la vérité.
Eh oui, tout était recouvert de peintures aux couleurs très vives. Avec le temps, ces dernières se sont estompées. On a donc longtemps cru que l’art grec était blanc comme le marbre, modèle que les architectes et sculpteurs occidentaux ont suivi pendant des siècles.
Quel choc, bien des siècles plus tard, quand on découvre de petits restes de peintures !
Au 19e siècle, on découvre que l’art grec n’était pas blanc, mais vivement coloré.
Revenons au Parthénon : s’il y a bien un nom qui lui est associé, c’est celui de Phidias. Ce dernier est l’un des plus fameux sculpteurs du 5e siècle avant notre ère, et c’est probablement lui qui a orchestré la décoration du Parthénon.
On lui attribue notamment une gigantesque sculpture de la déesse Athéna, entièrement recouverte d’or et d’ivoire ! Elle devait orner l’intérieur du Parthénon, mais a depuis disparu.
Ce qu’il reste, en revanche, ce sont les frises et le fronton sculptés : ils représentent des mythes et une longue procession de personnages qui rendent hommage à Athéna.
Phidias, fameux sculpteur du 5e siècle avant notre ère, a probablement conçu la décoration du Parthénon.
Et les artisans grecs débordent d’imagination, que ce soit dans les formes des objets (souvent utilisés lors de banquets) ou dans la variété de leurs décors. Voici les deux grandes familles.
La céramique grecque peut être peinte en noir sur l’argile, ou inversement, en laissant des figures rouges sur un fond peint en noir.
Jusque-là, nous n’avons vu que des exemples de sculptures en marbre. Mais dès l’époque classique, le matériau de prédilection, c’est plutôt le bronze ! Alors pourquoi en a-t-on retrouvé si peu d’exemples ?
Parce que contrairement au marbre, le bronze est un matériau qui peut facilement se fondre et être réutilisé autrement. Au fil des siècles, les œuvres antiques ont donc été fondues et ont disparu à tout jamais.
Heureusement, ces originaux disparus ont parfois été copiés en pierre et sont donc arrivés jusqu’à nous.
L’art grec comportait beaucoup de sculptures de bronze, qui ont été fondues mais dont il reste parfois des copies en pierre.
Tout a une fin. La période classique s’achève en 323 avant notre ère et laisse sa place à la période hellénistique. Et ça change des choses en art !
Voici les principales caractéristiques en sculpture :
Attention, l’art hellénistique dépasse largement la sculpture : il ne faut pas oublier les arts précieux, la mosaïque, la peinture, l’architecture… C’est un art global.
L’art hellénistique, qui concerne tous les types d’arts, s’intéresse particulièrement au corps en mouvement.
La période hellénistique a une date de début très précise : 323 avant notre ère. Cela correspond à la mort d’Alexandre le Grand, un des plus célèbres souverains de l’Antiquité.
La période hellénistique débute à la mort du grand souverain Alexandre le Grand, qui a étendu son empire par de nombreuses conquêtes.
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