Issu d’une lignée royale, le duc de Berry collectionne les palais, les œuvres d’art du monde entier mais surtout les manuscrits.
À la fin du Moyen Âge, une cour éclipse les autres : pour la découvrir, il faut se rendre en Bourgogne. Son duc est l’un des seigneurs les plus puissants d’Europe.
Pour le montrer, il organise des fêtes somptueuses dans son palais de Dijon. Et il peut compter sur la présence de peintres, sculpteurs, musiciens et lettrés, tous ses protégés.
Les tombeaux des ducs de Bourgogne gardent la trace de ce faste.
Ils sont animés par 82 personnages sculptés qui pleurent la disparition des maîtres des lieux…
À la fin du Moyen Âge, les ducs de Bourgogne sont très puissants et leur cour, à Dijon, est particulièrement raffinée et fastueuse.
Parmi les protégés des ducs de Bourgogne, se trouve le peintre Jan van Eyck. Venu des Flandres, il connaît un énorme succès.
La raison ? C’est qu’avec lui, c’en est terminé de la tradition médiévale des corps et de la nature idéalisés. Van Eyck observe le monde qui l’entoure et le reproduit avec réalisme. Cette nouvelle conception de la peinture, c’est « l’ars nova » (art nouveau).
D’ailleurs, on la retrouve dans son chef-d’œuvre, L’Adoration de l’Agneau mystique. Ouvrez les yeux, tout est dans le détail !
Le flamand Jan van Eyck introduit du réalisme dans la peinture, notamment dans son œuvre célèbre, L’Adoration de l’Agneau mystique : on parle d’ars nova.
Peinture à l’huile, perspective et imprimerie font partie des grandes innovations de la fin du Moyen Âge.
En plus des nouvelles techniques, la peinture s’intéresse aussi à de nouveaux sujets. Le portrait, abandonné à la fin de l’Antiquité, fait son retour en grâce !
Consultez chaque œuvre pour découvrir les caractéristiques du portrait au 15e siècle.
Le portrait réaliste (des nobles, des bourgeois et des artistes eux-mêmes) revient à la mode au 15e siècle.
On ne décore pas seulement son intérieur avec des portraits. L’aristocratie de la fin du Moyen Âge adore aussi les tapisseries. Tendues sur les murs, elles protègent des courants d’airs. C’est pratique en plus d’être joli !
Fabriquées en Flandres, elles représentent des scènes galantes. Des dames se font courtiser, le tout entouré de « mille-fleurs ».
La Dame à la licorne est plus mystérieuse. Si cinq tapisseries du cycle représentent les cinq sens, que montre la sixième pièce ? L’élan du cœur ?
Les tapisseries, utiles mais aussi esthétiques, représentent souvent des scènes galantes.
À la fin du 15e siècle, le Moyen Âge s’achève. Mais quand et comment passe-t-on à la Renaissance ?
Difficile de répondre… Eh oui, la transition se fait en douceur, sur plusieurs décennies. Pendant longtemps, l’art gothique et les nouveautés de la Renaissance cohabitent.
Mais les penseurs finiront par rejeter le Moyen Âge et son art. Le début d’un long discrédit qui ne s’achèvera qu’au 19e siècle. Pourtant, cette période a été particulièrement créative… et inspire encore aujourd’hui !
Petit à petit, à la fin du 15e siècle, le Moyen Âge (qui sera ensuite discrédité) laisse place à la Renaissance.
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