La saga impressionniste promeut un groupe cohérent, un style et des sujets récurrents. Mais à trop vouloir les unifier sous une étiquette marchandisable, on en oublie le caractère profondément hétéroclite. Retour sur des préjugés bien ancrés.
Rebelles et parricides, destructeurs d’une tradition ? Pas tout à fait. Les impressionnistes s’inscrivaient dans une logique tracée par Delacroix et Courbet par lesquels le sacro-saint fini académique perdait de son aura. On les dits non réalistes, quand leur travail en extérieur aspire à un réalisme visuel accru, capable de saisir en peinture les vibrations atmosphériques. En cela Boudin et Jongkind montraient le chemin.
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