C’est en octobre 1960 qu’est fondé le Nouveau Réalisme sous l’impulsion de Pierre Restany.
Le mot « réalisme » vient du courant littéraire du 19e siècle qui voulait montrer la réalité banale et quotidienne. Quant au terme « nouveau », il est alors très à la mode en France ! On a déjà le Nouveau Roman en littérature, la Nouvelle Vague en cinéma, il était temps de trouver quelque chose de nouveau pour les arts plastiques !
Arman est l’un des artistes emblématiques du mouvement. La réutilisation des objets est au cœur de ses créations.
Arman, qui travaille avec des objets réutilisés, est une figure du Nouveau Réalisme, mouvement français créé en 1960.
Âgé en 2020 de plus de 100 ans, Soulages a débuté sa carrière en même temps que les expressionnistes abstraits. On ne peut donc pas le considérer comme un successeur de ce mouvement.
Alors, qui pourrait tenir ce rôle aujourd’hui ? Gerhard Richter, sans aucun doute, car à l’image de Pollock et ses collègues de l’action painting, il s’est interrogé sur l’importance de la gestuelle en peinture.
Toutefois, résumer Richter à cette seule face de son art serait réducteur. Comme Picasso avant lui, cet artiste allemand ne s’est jamais arrêté à un style ou une méthode : il s’est réinventé sans cesse et continue de le faire.
Gerhard Richter s’intéresse à l’importance du geste lors de la création d’une œuvre mais ne se rattache pas à un seul mouvement.
En France, Pierre Soulages (1919-2022) est souvent rapproché des artistes de l’action painting. Dans ses tableaux abstraits, le geste est en effet très important.
Au fil de sa carrière, Soulages abandonne les couleurs pour ne garder que le noir. En posant sa peinture avec une brosse pour obtenir des stries, ou avec une lame pour un effet lisse, il crée des surfaces qui piègent la lumière comme le ferait une sculpture.
Les tableaux de Soulages ont beau être entièrement noirs, ils sont lumineux. Soulages les appelle d’ailleurs ses outrenoirs : des œuvres au-delà du noir.
Les outrenoirs de Pierre Soulages sont des tableaux entièrement noirs qui jouent avec l’épaisseur de la peinture et la lumière.
18 peintres signent la lettre des « irascibles » au Metropolitan Museum pour défendre la peinture moderne, mais 10 signatures supplémentaires de sculpteurs partageant le même point de vue les accompagnent.
Parmi ces noms, le plus célèbre est celui de Louise Bourgeois. Cette artiste d’origine française est proche quelques temps des expressionnistes abstraits ou des surréalistes, mais son art est en réalité inclassable.
Pour créer ses sculptures, elle puise notamment dans sa propre histoire. Son père dominateur et humiliant apparaît souvent sous forme de sexes masculins, et sa mère, figure bénéfique, sous forme d’araignées géantes.
La sculptrice Louise Bourgeois réalise des œuvres inspirées notamment par son histoire personnelle, à l’image de ses araignées qui représentent sa mère.
Jackson Pollock est célèbre pour sa technique très particulière.
Il aurait eu l’idée de peindre ainsi en voyant des Amérindiens du peuple navajo créer des œuvres en sable, sur le sol. Car c’est là l’une des grandes inventions de Pollock : au lieu de mettre sa toile devant lui, sur un chevalet, il la pose au sol.
Ensuite, avec un pinceau, le manche d’un pinceau ou même un bâton, il projette des gouttes et des trainées de peinture sur la toile. Cette technique est appelée dripping (ce qui signifie « qui goutte »). Et comme pour rappeler ses sources d’inspiration, ses déplacements rappellent les danses des chamanes amérindiens.
Jackson Pollock peignant « Blue poles », 1952, réalisé par Alison Chernick © ADAGP, Paris 2021
La technique du dripping de Pollock, qui repose sur des projections de peinture, s’inspire de pratiques amérindiennes.
Jackson Pollock, Number One (Lavender Mist) (« Numéro 1 (Brume de lavande) »), 1950, huile, émail et aluminium sur toile, 221 x 299,7 cm, National Gallery of Art, Washington D.C. © ADAGP, Paris 2021. Photo : Cliff, CC BY 2.0
Jackson Pollock, Autumn Rythm (Number 30) (« Rythme d’automne (Numéro 30) »), 1950, émail sur toile, 266,7 x 525,8 cm, Metropolitan Museum of Art, New York © ADAGP, Paris 2021. Photo : Thomas Hawk, CC BY-NC 2.0
Pollock, l’un des pionniers de l’expressionnisme abstrait, est connu pour sa manière de peindre et sa technique du all over.
Lorsque Rothko crée ses œuvres, il souhaite offrir une expérience au spectateur. Un sacré programme qui ne fonctionne que si le visiteur est consentant.
Avec ce tableau de 1956, l’un de ses plus célèbres, le spectateur doit accepter de plonger dans la peinture et ses grandes zones de couleurs aux contours flous pour vraiment ressentir ce que Rothko souhaitait transmettre. Car c’est pour cela que ce courant artistique porte le nom d’expressionnisme abstrait : il exprime, à travers l’art abstrait, une émotion.
À travers sa peinture et ses zones de couleurs abstraites, Rothko cherche à transmettre des émotions.
Ce sont des peintres abstraits (leurs tableaux ne représentent pas la réalité observable) à l’origine du premier courant artistique 100% américain.
Le mouvement auquel ils appartiennent est appelé « expressionnisme abstrait ». Il se décompose en fait en deux branches :
L’expressionnisme abstrait, divisé entre action painting et colorfield painting, est un courant artistique né aux États-Unis.
Ils sont nombreux, les artistes du rococo à s’être illustrés en ce début du 18e siècle. Découvrez le nom de certains d’entre eux :
Après 1760, le monde s’apprête à changer de nouveau. L’Angleterre gagne en importance, alors que se produisent de véritables révolutions artistiques et politiques. Mais cela, c’est une autre histoire !
Les artistes du rococo rencontrent un grand succès dans toute l’Europe jusque dans les années 1760.
Le 18e siècle, c’est aussi le moment où apparaît une institution vouée à un grand succès : le musée.
Certes, de riches collectionneurs qui rassemblent des œuvres chez eux, ça ne date pas d’hier. Mais désormais, certains d’entre eux décident d’ouvrir ces cabinets au public. Même les rois s’y mettent !
Le but ?
Apparus au 18e siècle, les musées permettent d’inspirer les artistes et d’éduquer l’œil du public.
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