Ces dieux étaient vénérés à Cusco, sur le site le plus sacré de l’empire inca : le Coricancha. On trouvait à cet endroit six temples aux murs recouverts d’or, une fontaine et des statues en or, et même un champ de maïs en or. A l’intérieur, les momies des souverains incas reposaient sur des trônes, eux aussi en or bien sûr !
Malheureusement, la Coricancha n’a pas survécu à l’arrivée des conquérants espagnols. Pillé puis rasé, le site est transformé en couvent : seules les fondations sont encore visibles aujourd’hui.
Piedro Cieza de León fait partie des premiers conquérants espagnols à s’être rendu en Amérique :
« Les murs intérieurs et extérieurs étaient recouverts de plaques d’or, de même que les poutres du toit. Celui-ci était recouvert de paille qui faisait office de tuiles. Il y avait deux sièges contre ce mur sur lesquels donnait le Soleil lorsqu’il se levait. La pierre dont ils étaient faits était finement perforée et beaucoup de pierres précieuses et d’émeraudes y étaient enchâssées. Ces sièges étaient réservés aux rois et si un autre s’y asseyait, il était puni de mort. »
La Coricancha est un important site sacré des Incas, où tout était recouvert d’or.
Quels dieux vénéraient les Incas ?
Les principaux dieux Incas sont Viracocha et Inti.
Vers 1200, c’est au tour des Incas de faire leur apparition. Ils fondent leur capitale Cusco dans une vallée de la cordillère des Andes. Certaines ruines sont encore visibles aujourd’hui, car ses bâtiments ont résisté aux séismes et (pour certains) à la conquête espagnole.
Si les édifices incas sont si solides, c’est grâce à une technique de construction bien particulière : les « murs en pierres emboîtées ». Chaque bloc de pierre est finement poli avec du sable pour s’imbriquer parfaitement dans ceux qui l’entourent. Et même pas besoin de mortier.
Cette pierre est la plus célèbre de Cusco : elle est entourée par onze autres !
La capitale des Incas, à Cusco, a bien résisté au temps grâce à la technique de construction des murs en pierres emboîtées.
Peu après la culture Chavín s’est développée la culture Nasca. Elle est bien connue pour ses immenses dessins tracés sur le sol en plein désert : les géoglyphes.
Pour les créer, rien de plus simple ! Il suffit d’enlever la couche supérieure du sol pour en faire apparaître une plus claire… sur plusieurs centaines de mètres, tout de même.
Les hypothèses sur le rôle de ces impressionnants dessins sont nombreuses et parfois farfelues : mise en avant de points d’eaux souterrains, espaces sacrés pour des cérémonies rituelles, ou encore pistes d’atterrissage pour soucoupes volantes. À vous de choisir votre camp !
La culture Nasca est surtout connue pour ses géoglyphes, d’immenses dessins tracés sur plusieurs centaines de mètres.
Comme la Mésoamérique avec les Olmèques, l’Aire andine a elle aussi sa civilisation mère. C’est la culture Chavín, qui a posé les bases pour toutes les suivantes.
On a par exemple retrouvé chez les Chavín des « vases à étrier », une forme qui réapparaît plus tard dans la plupart des civilisations andines.
La civilisation mère de l’Aire andine est la culture Chavín.
Au sud de la Mésoamérique se trouve la cordillère des Andes. Cette chaîne de montagnes qui traverse l’Amérique du sud a donné son nom à l’Aire andine, une région où se sont développées de nombreuses civilisations.
L’Aire andine, qui doit son nom aux montagnes de la cordillère des Andes, est le berceau de nombreuses civilisations comme les Incas ou les Paracas.
Si Huitzilopochtli est un dieu proprement aztèque, Quetzalcóatl et Tlaloc ont été vénérés par d’autres peuples de Mésoamérique. Bien avant les Aztèques, on les trouve déjà à Teotihuacán : une ville du centre du Mexique qui forme une culture à elle seule.
L’une des plus célèbres pyramides de Teotihuacán est d’ailleurs surnommée « temple de Quetzalcóatl ». Il faut dire que le serpent à plumes est représenté partout sur ses murs extérieurs. Mais il n’est pas tout seul : Tlaloc est là lui aussi, car ce temple était dédié à l’eau et à la pluie. Une précaution essentielle dans une région où les averses sont rares et violentes.
La civilisation de Teotihuacan est surtout connue pour sa pyramide, surnommée “temple de Quetzalcóatl”.
Ce dieu qui a guidé les Aztèques répond au doux nom de Huitzilopochtli.
Avec Quetzalcóatl et Tlaloc, il fait partie des divinités les plus vénérées par ce peuple.
Les divinités les plus vénérées par les Aztèques s’appellent Huitzilopochtli, Quetzalcóatl et Tlaloc.
Et maintenant, il est temps de faire un tour chez les Aztèques. Bien après les Mayas, ils ont établi leur capitale, Tenochtitlán, à l’emplacement de l’actuelle ville de Mexico. Et selon la légende, ils n’ont pas choisi ce site au hasard.
Car c’est un dieu qui leur aurait indiqué l’endroit où ils devaient s’établir : leur terre promise serait le lieu où ils verraient un aigle perché sur un cactus et tenant un serpent dans son bec. Un symbole que l’on retrouve encore aujourd’hui, réinterprété sur le drapeau du Mexique.
Une autre grande civilisation mésoaméricaine, les Aztèques, a bâti sa capitale à Tenochtitlan, l’actuelle Mexico.
Parmi les protégés des ducs de Bourgogne, se trouve le peintre Jan van Eyck. Venu des Flandres, il connaît un énorme succès.
La raison ? C’est qu’avec lui, c’en est terminé de la tradition médiévale des corps et de la nature idéalisés. Van Eyck observe le monde qui l’entoure et le reproduit avec réalisme. Cette nouvelle conception de la peinture, c’est « l’ars nova » (art nouveau).
D’ailleurs, on la retrouve dans son chef-d’œuvre, L’Adoration de l’Agneau mystique. Ouvrez les yeux, tout est dans le détail !
Le flamand Jan van Eyck introduit du réalisme dans la peinture, notamment dans son œuvre célèbre, L’Adoration de l’Agneau mystique : on parle d’ars nova.
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