Avant l’affaire de la cage aux fauves, Matisse et Derain s’intéressent beaucoup aux divisionnistes, des artistes qui peignent en petites touches de couleurs juxtaposées.
Pour se moquer d’eux, certains les appellent les « pointillistes » parce que ces touches de peinture peuvent être vues comme des petits points.
Matisse passe l’été 1904 avec Signac, l’un de ces divisionnistes. Il peint alors Luxe, calme et volupté selon cette technique. Mais dès l’année suivante, c’en est terminé des petites touches. Place aux larges « aplats » de couleurs unies.
Les divisionnistes, comme Signac, peignent en petites touches de couleurs juxtaposées.
Ce mot vient du langage guerrier. L’avant-garde, ce sont les soldats qui se déplacent devant le gros de l’armée. Si des ennemis se trouvent sur la route, ils sont les premiers attaqués… Les plus courageux sont à ce poste !
Et des avant-gardes, il y en a eu beaucoup après le fauvisme ! En 1936, le directeur du tout récent musée d’art moderne de New York (MOMA) dessinait ce schéma pour toutes les relier ensemble.
Adapté à l’art, l’avant-garde désigne donc ceux qui sont en avance sur les autres. Ceux qui prennent des risques en tentant de nouvelles choses.
Au début du XXe siècle, ils sont ainsi nombreux à dynamiter la tradition pour réinventer l’art.
En histoire de l’art, l’avant-garde désigne les artistes qui bousculent les traditions et innovent radicalement.
Grâce à des formes simplifiées et des couleurs vives éloignés de la réalité, il cherche à exprimer des émotions plutôt qu’à représenter le monde de manière exacte.
Le fauvisme traduit les émotions avec des couleurs vives et des formes simplifiées.
Ces grands empires se sont aujourd’hui effondrés. Pourtant, les arts islamiques continuent d’exister à travers des artistes contemporains.
Parmi eux, on trouve l’Algérien Rachid Koraïchi. Ses œuvres pleines de symboles remettent au goût du jour l’art de la calligraphie en se référant bien souvent à l’Islam, mais pas que ! Car ce que Koraïchi souhaite avant tout, c’est mettre en évidence les liens qui unissent les civilisations.
Des artistes, comme Rachid Koraïchi, continuent à faire vivre les arts islamiques aujourd’hui.
Dans les arts de l’Islam, la peinture, ce n’est pas que dans les livres ! Certaines dynasties modernes ont également apprécié les tableaux peints à l’huile, une technique venue d’Europe : c’est le cas des Qâdjârs, qui règnent en Iran tout au long du 19e siècle.
Sous leur règne se développe un style de portraits très reconnaissable. Ces œuvres étaient ensuite offertes en cadeaux diplomatiques.
C’est de cette famille que descend la réalisatrice et auteure de bande dessinée Marjane Satrapi. Dans son film Persépolis, elle raconte sa propre histoire face aux bouleversements qu’a connu l’Iran dans la seconde moitié du 20e siècle.
Les Qajars, qui règnent en Iran au 19e siècle, apprécient particulièrement la peinture à l’huile.
À la mort de Behzad, les chefs-d’œuvre continuent de se multiplier dans les ateliers royaux safavides.
De nombreux artistes poursuivent le travail de ce grand peintre. Grâce à l’historien de l’époque safavide Qazi Ahmed, la plupart d’entre eux sont aujourd’hui bien connus.
Ce seul ouvrage, destiné à un souverain safavide, a ainsi nécessité l’intervention de… 15 peintres différents ! Leurs 258 miniatures illustrent le texte du Shahnameh (Livre des rois), l’un des plus célèbres de la littérature iranienne.
De nombreux peintres et calligraphes, héritiers de Behzad, se font connaître sous les Safavides.
Plus à l’ouest, sous les Safavides, l’art du livre connaît un développement sans précédent. Le peintre Behzad (1450-1535) est justement l’un des plus importants de la cour.
Behzad est un grand peintre qui a permis le développement de cet art sous les Safavides.
1453. Constantinople, la capitale du vieil empire byzantin, est prise par les Ottomans. Leur empire a désormais un pied en Europe !
Ni une, ni deux, ils renomment la ville Istanbul et entament la construction d’un palais : Topkapi. Et ce n’est pas tout. Car grâce aux nombreux ateliers présents dans le palais, un immense trésor est constitué.
Aujourd’hui, il est possible de visiter le palais pour découvrir toutes ces merveilles.
Après avoir conquis Constantinople, les Ottomans s’y font construire un somptueux palais, Topkapi.
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