Si le souverain moghol Shâh Jahân a les moyens de faire construire le Taj Mahal, c’est parce qu’il dirige l’un des plus grands empires du monde islamique !
À partir du 16e siècle, ce dernier est partagé entre trois colosses :
Le monde islamique est partagé en trois grands empires à partir de l’époque moderne : ottoman, safavide et moghol.
Sous la dynastie il-khanide, l’Iran connaît un vrai renouveau grâce à des influences venues du monde entier. Rashid al-Din (1247-1318) participe activement à ce brassage de cultures.
Rashid al-Din est un homme politique, un collectionneur qui fait venir des savants du monde entier au service des Il-khanides.
Voyons voir comment sont fabriquées ces céramiques (les islamiques, pas les chinoises !).
Pour avoir leurs couleurs blanches et bleues, les céramiques islamiques sont recouvertes d’un « engobe » et le décor est peint avec de l’oxyde de cobalt.
Et les artisans grecs débordent d’imagination, que ce soit dans les formes des objets (souvent utilisés lors de banquets) ou dans la variété de leurs décors. Voici les deux grandes familles.
La céramique grecque peut être peinte en noir sur l’argile, ou inversement, en laissant des figures rouges sur un fond peint en noir.
Quittons la France pour retourner au cœur du monde islamique. En effet, au début du 13e siècle, l’armée mongole, menée par Gengis Khan, conquiert le plus grand empire que le monde ait jamais connu.
Installés en Irak et en Iran, les descendants de Gengis Khan se convertissent à l’islam et fondent la dynastie il-khanide.
Avec cette conquête, les liens entre le Moyen-Orient et l’Asie se renforcent : de quoi favoriser les échanges fréquents entre ces deux régions du monde.
Les conquêtes de Gengis Khan puis les règnes de ses successeurs renforcent les liens entre le Moyen-Orient et l’Asie.
Les objets en cristal de roche ne sont pas les seuls à avoir eu du succès en Europe ! Ce bassin égyptien luxueux, en métal incrusté d’or et d’argent, se trouve lui aussi depuis longtemps dans les collections françaises. Au point que l’on racontait autrefois qu’il avait servi au baptême du roi saint Louis…
Même si on s’est depuis rendu compte que l’œuvre avait été créée bien après la mort du saint, le nom de « baptistère de saint Louis » lui est resté.
Cet objet a tout de même servi pour le baptême de quelques bébés : Louis XIII au 17e siècle, puis le fils de l’empereur Napoléon III au 19e siècle pour qui on n’hésite d’ailleurs pas à faire sortir le bassin du musée du Louvre où il est alors exposé !
Un bassin en métal égyptien, surnommé « baptistère de saint Louis », a été utilisé pour certains baptêmes royaux et impériaux en France.
Au Moyen Âge, certains objets islamiques comme le griffon de Pise fascinent les Européens.
Les plus précieux, comme ces aiguières (des vases destinés à verser l’eau), sont même déposés dans les trésors des églises.
Fabriqués en Égypte aux environs du 10e siècle, ces objets étaient à l’origine destinés aux califes de la dynastie locale, les Fatimides.
Et pour cause… Ils sont sculptés dans du cristal de roche : un matériau si pur qu’il était considéré comme une image de la lumière divine.
Les aiguières en cristal de roche fabriquées en Égypte sont très appréciées en Europe au Moyen Âge.
Certains grands textes littéraires irriguent eux aussi tout le monde islamique… et voyagent même au-delà. C’est le cas du Kalila wa Dimna, un recueil de fables relatant l’histoire de deux chacals nommés Kalila et Dimna.
Écrites en Inde avant d’être traduites au Moyen-Orient, ces petites histoires et leurs morales inspirent un certain Jean de La Fontaine dans la France du 17e siècle !
Aujourd’hui, on raconte toujours ces fables aux enfants dans les pays de culture islamique.
Les fables du Kalila wa Dimna sont des textes importants de la culture islamique qui ont aussi inspiré les Occidentaux.
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