Après cet aperçu de l’art profane, jetons un coup d’œil au sacré et donc aux mosquées. Pour trouver l’une des plus anciennes, direction Damas en Syrie, et sa grande mosquée construite par la dynastie omeyyade au 8e siècle.
Cette mosquée est le premier édifice conçu pour que les fidèles puissent prier en direction de La Mecque. Rien d’étonnant à ce que les suivantes s’en inspirent ! On y retrouve donc souvent les mêmes éléments, que l’on adapte selon les régions et les époques…
Minaret : Une tour d’où l’on appelle les fidèles à la prière
Mihrab : Une niche qui se trouve dans le mur « Qibla » ; tous deux indiquent la direction de La Mecque
Salle de prière : Une salle dans laquelle les fidèles prient, tournés vers La Mecque
Minbar : Une chaire à prêcher en bas de laquelle se place l’imam pour faire son sermon. Symboliquement, la place d’en haut est réservée à Muhammad.
Depuis la création de l’une des plus anciennes mosquées à Damas, on retrouve souvent les mêmes éléments architecturaux dans ces lieux de prière.
La naissance de la religion musulmane s’accompagne de celle des arts islamiques. Mais attention ! S’ils se développent dans des régions où elle est généralement la religion dominante, l’expression « arts de l’Islam » ne désigne pas forcément des objets sacrés. Dans ces cas-là, on dit qu’ils sont « profanes« . En voici quelques exemples.
Bien sûr, de nombreux palais font aussi partie des arts islamiques même s’ils n’ont aucun rôle religieux.
L’expression « arts de l’Islam » désigne des œuvres diverses, pas forcément sacrées.
Après sa rencontre avec Allah, Muhammad rentre à La Mecque. Il y rassemble peu à peu une communauté et fonde une nouvelle religion : l’islam. Mais voilà : cela ne plaît pas à tout le monde.
Au point que le prophète finit par être chassé de la ville ! En 622, il part donc pour Yathrib (l’actuelle Médine) et y crée le premier État islamique.
622 : voilà une date essentielle ! C’est celle de « l’Hégire », un terme issu du mot arabe hidjra (migration) qui désigne l’exil de Muhammad.
L’Hégire marque le début de l’ère musulmane. Si elle correspond à l’an 622 du calendrier chrétien, cet événement est choisi comme année 0 du calendrier musulman.
L’Hégire, en 622, est un événement fondateur de la religion musulmane.
Toutes les meilleures choses ont une fin… Même l’Égypte des pharaons !
Après une invasion de l’Empire perse (comme en Mésopotamie), puis des Grecs, le général Ptolémée prend la tête du pays. Il fonde la dynastie « ptolémaïque », dont la dernière reine n’est autre que la célèbre Cléopâtre.
La « Reine des rois » se bat corps et âme pour conserver l’indépendance de son pays face à Rome. Mais la bataille d’Actium (en 31 avant notre ère) est fatale. Dorénavant, l’Égypte est romaine !
Cléopâtre, issue de la dynastie ptolémaïque, tente de défendre l’indépendance de l’Égypte, mais Rome prend le dessus en – 31
Les traditions artistiques sont rétablies. En s’approchant un peu, on découvre qu’il existe deux techniques pour décorer les monuments égyptiens, que même Akhénaton avait utilisé.
Les monuments égyptiens sont décorés de bas-reliefs (en relief) ou de bas-reliefs dans le creux (en creux).
Décidément, le Nouvel Empire est riche en pharaons originaux. Du jour au lendemain, le pharaon Akhénaton décide de fusionner tous les dieux en une image unique : celle d’Aton, le soleil.
Et pour marquer le coup, il modifie les règles de l’art égyptien : pas question de ressembler à ses prédécesseurs !
Il applique également ces codes pour son épouse, la reine Néfertiti.
Akhénaton et Néfertiti fondent le culte unique d’Aton et bousculent les codes de l’art égyptien.
Hatchepsout est une femme pharaon du 2e millénaire avant notre ère.
Pour reconnaître le pharaon sur les œuvres d’art, rien de plus simple ! Il porte souvent les mêmes accessoires :
Sceptre, fausse barbe ou némès : les accessoires de pharaons sont devenus iconiques.
L’Empire suivant est une période de grande prospérité. Les pharaons ont conquis des territoires très riches, et ils veulent le montrer !
Par exemple, à Karnak : les temples sont construits et décorés en l’honneur d’Amon, le dieu responsable des grandes victoires militaires.
Parfois, l’histoire est « légèrement » réécrite. Comme dans cette représentation de Ramsès II sur le temple d’Abu Simbel : on le voit pendant la bataille de Qadesh en train de terrasser ses ennemis avec une grande facilité. En réalité, on aurait frôlé la catastrophe…
Les pharaons aiment faire représenter leurs victoires militaires.
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