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Le Moyen Empire
Au Moyen Empire, les pharaons ont du pain sur la planche…

Il faut protéger le royaume, conquérir de nouveaux territoires, et construire des forteresses.

Forteresse de Bouhen,
XIIe Dynastie. Photo : UNESCO, CC BY-SA 3.0 IGO
Sésostris marqué par les ans
vers 1850 avant notre ère, diorite et gabbro, temple de Médamoud, Musée du Louvre, Paris. Photo : © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Decamps

Pour bien montrer qui est le chef, les pharaons font faire de nombreux portraits d’eux-mêmes. Ceux du pharaon Sésostris III le montrent âgé et fatigué. Des cernes et des rides ? C’est du jamais vu pour les pharaons égyptiens, habituellement représentés comme parfaits.

 
Attention, il reste le plus puissant, puisque son corps est celui d’un jeune athlète !

Pour résumer

Les portraits des pharaons du Moyen Empire montrent (voire exagèrent) leur puissance et leur beauté.

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Jean-François Champollion et les hiéroglyphes

Pourquoi connaît-on aussi bien la civilisation égyptienne ? C’est grâce à Jean-François Champollion (1790-1832).

 

Les hiéroglyphes sont un système d’écriture très célèbre, inventé en Égypte au 4e millénaire avant notre ère.

 
Pour la paperasse administrative courante, les scribes, ceux qui savent lire et écrire, utilisent des versions simplifiées des hiéroglyphes, comme le hiératique ou le démotique.

Léon Cogniet, Portrait de Jean-François Champollion
1831, huile sur toile, 73 x 60 cm, Musée du Louvre, Paris
La Pierre de Rosette
2e siècle avant notre ère, granite, 114 x 72 x 27 cm, British Museum, Londres. Photo : © The Trustees of the British Museum

Champollion déchiffre les hiéroglyphes grâce à la Pierre de Rosette.

 
Sur cette pierre, un texte est écrit à la fois en hiéroglyphes, en démotique et en grec ancien, une langue que Champollion maîtrise parfaitement !

Pour résumer

Champollion parvient à déchiffrer les hiéroglyphes grâce à la Pierre de Rosette et son texte écrit en trois langues.

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L’aspective
Chapelle blanche de Sésostris Ier
vers 1900 avant notre ère, calcaire peint, Karnak. Photo : Didia CC BY-SA 3.0

Utiliser un art magique pour envoyer ce qui est dessiné dans l’au-delà, c’est bien. Mais le problème, c’est qu’un mur, c’est plat : on ne voit qu’une partie des objets qui y sont représentés en deux dimensions !

Pour y remédier, les Égyptiens ont mis en place une règle afin de multiplier les points de vue sur un objet : c’est « l’aspective ». Et pour le corps humain, ça donne quoi ?

1. La tête est de profil, mais l’œil de face.
2. Les épaules sont dessinées de face.

3. L’abdomen reste de profil, mais le nombril est de face.
4. Le bassin est de profil.

5. Les jambes sont écartées et de profil.
6. Les pieds eux aussi sont de profil, mais les gros orteils sont visibles pour les deux pieds.

Si vous souhaitez essayer de tenir la pose, c’est à vos risques et périls !
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Pour montrer plusieurs points de vue d’un objet sur une surface en deux dimensions, les Égyptiens utilisent l’aspective.

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La construction des pyramides

Contrairement à une légende urbaine, les pyramides n’ont été construites ni par des Martiens, ni par des esclaves. Il s’agissait d’ouvriers qualifiés et rémunérés. Mais comment ont-ils pu construire ces immenses pyramides à une époque où la roue n’existe pas ?

 

On vous présente la théorie de l’architecte Jean-Pierre Houdin (mais attention, de récentes découvertes pourraient la remettre en cause…).

  1. La base de la pyramide est construite avec une rampe extérieure droite.
  2. Ensuite, une rampe intérieure en spirale est construite au fur et à mesure que la pyramide grandit.
  3. Lorsque le bloc arrive à la fin d’une rampe (au niveau de l’arête de la pyramide), il doit pivoter pour rejoindre la rampe suivante.
  4. À la fin, on comble les trous et on recouvre le tout de calcaire lisse !
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Les pyramides ont été construites par des ouvriers rémunérés, peut-être avec l’aide d’une rampe intérieure.

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La pyramide de Khéops et le Sphinx

La seule des sept merveilles du monde antique encore debout est en Égypte. C’est la pyramide du pharaon Khéops, et elle mesure près de 150 mètres de haut (soit la moitié de la tour Eiffel) !

Les pyramides sont la dernière demeure du pharaon, considéré comme un dieu. Pourquoi le triangle ? Parce qu’il symbolise l’élévation de l’esprit du pharaon vers le soleil.

La Pyramide de Khéops
vers 2 560 avant notre ère, Gizeh, Égypte. Photo : Nina, CC BY 2.5
Le Sphinx de Gizeh
vers 2500 avant notre ère, 14 x 22 m, Égypte. Photo : Moh hakem, CC BY 4.0

Et qui monte la garde, au pied des pyramides ? Le Sphinx. Il a un corps de lion, et son visage serait peut-être le portrait du pharaon Kephren.

Pour résumer

Seule merveille antique encore présente, la pyramide de Khéops (qui sert de tombeau au pharaon du même nom) est gardée par le Sphinx.

Pour résumer, vous avez découvert :

  • Les lamassu
  • Les dieux mésopotamiens
  • Les ziggourats
  • Briques crues et briques vernissées
  • Les sept merveilles du monde antique
  • Le roi Nabuchodonosor II
  • Nabuchodonosor II
  • L’empire perse
Pour s’entraîner

Des sculptures découvertes à Khorsabad représentent des taureaux ailés…

Vous devez choisir une réponse

À quel type de construction la tour de Babel fait-elle référence dans la Bible ?

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Au 6e siècle avant notre ère, quel peuple s’empare de Babylone ?

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Vous avez débloqué l’épisode suivant dans votre parcours Égypte et Mésopotamie.

EPISODE 3

Des pyramides et des dieux

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L’empire perse

Babylone est très puissante, mais pas éternelle. En 539 avant notre ère, l’Empire perse prend la ville.

 

Pour décorer leur palais, les souverains perses n’ont pas besoin d’aller chercher bien loin. Ils font appel aux artisans babyloniens.

 
Regardez ce décor appelé « Frise des archers » : on y voit une petite ressemblance avec la porte d’Ishtar, non ?

Frise des archers
vers 521 avant notre ère, Suse, palais de Darius Ier le Grand, briques siliceuses moulées à glaçure colorée, Musée du Louvre, Paris
Pour résumer

Après Nabuchodonosor II, les Perses prennent Babylone, et perpétuent leur art.