Restons à Babylone, où se trouve l’une des « merveilles du monde antique ». Qu’est-ce que c’est ? Pour les Grecs anciens, c’est une liste de sept lieux in-con-tour-nables.
À Babylone, ils ont été fascinés par les jardins « suspendus » (organisés en gradins), dont on n’a pourtant retrouvé aucune trace.
Les jardins suspendus de Babylone font partie des sept merveilles du monde antique.
Le cœur d’une ziggourat est construit avec des millions de briques crues, comme beaucoup d’autres constructions à l’époque. Ce matériau est peu coûteux et facile d’utilisation : il suffit de mouler l’argile et de la laisser sécher au soleil.
Lorsqu’on veut en mettre plein la vue, une autre technique est utilisée. La brique est cuite puis recouverte d’une couche colorée appelée glaçure. Ces « briques vernissées » permettent de réaliser de véritables tableaux colorés.
Pour construire, on utilise des briques crues (séchées au soleil) ou cuites et vernissées.
Pour honorer les dieux, on a construit des demeures à leur taille : les « ziggourats ».
Derrière ce nom amusant se cache une tour à étages pouvant atteindre 50 mètres de haut ! Elle représente une montagne avec un temple au sommet : les humains et les dieux sont ainsi en lien direct.
La première ziggourat a été réalisée par Ur-Nammu (un roi de la IIIe dynastie d’Ur vers 2100 – 2000 avant notre ère). C’est la mieux conservée aujourd’hui, même si elle a un peu perdu de sa hauteur avec le temps.
Ces gigantesques constructions ont marqué les esprits : dans la Bible, la tour de Babel ferait référence à une ziggourat !
Les ziggourats sont de grandes constructions symbolisant le lien entre humains et dieux.
Les civilisations mésopotamiennes sont « polythéistes », c’est-à-dire qu’elles honorent plusieurs dieux. En voici quelques-uns.
Ishtar, Shamash et Enki font partie des nombreux dieux des Mésopotamiens.
Vous vous souvenez de Botta, l’archéologue persuadé d’avoir découvert Ninive ? En fait, il a mis au jour Khorsabad, et ce n’est déjà pas si mal.
L’enceinte de cette ville, construite par Sargon II, est protégée par des taureaux ailés appelés lamassu.
Regardez bien… Il n’y a pas un problème ? Ils ont cinq pattes ! Il s’agit d’une petite ruse pour que le lamassu ait le bon nombre de pattes, qu’on le voit de face (avec deux pattes) ou de profil (quatre pattes).
Pour garder l’enceinte de Khorsabad, on a sculpté des lamassu (taureaux ailés) à cinq pattes !
Il est temps de faire la connaissance d’un roi qui a marqué l’histoire du droit : le roi Hammurabi de Babylone.
Le roi est ici représenté sur un chef-d’œuvre appelé Code d’Hammurabi. Près de 300 décisions de justice y sont écrites, selon l’esprit de vengeance : « œil pour œil, dent pour dent ».
C’est un des plus anciens recueils de lois de l’histoire de l’humanité.
Le Code d’Hammurabi est un recueil de lois datant du règne du souverain du même nom, au 2e millénaire avant notre ère.
En Mésopotamie, on ne signe pas d’un vulgaire gribouillis au bas d’une feuille : on utilise plutôt des « sceaux-cylindres ». Mode d’emploi :
Les Mésopotamiens signent avec un « sceau-cylindre » : une pierre cylindrique gravée qu’on roule sur de l’argile fraîche pour imprimer le motif.
Tiens, revoilà la jupe kaunakès ! Et qui est donc ce monsieur aux beaux yeux bleus ?
La sculpture représente Ebih-il, un haut fonctionnaire du roi de Mari. C’est une ville située à l’ouest de la Mésopotamie. D’ailleurs, son petit sourire est spécifique de l’art de cette ville.
Ebih-il travaillait probablement au palais de Mari. C’est sur ce site que les archéologues ont découvert des vestiges passionnants.
Plan du palais de Mari
Sur le site de Mari, dans l’ouest de la Mésopotamie, on a découvert de nombreux vestiges, dont la statue d’Ebih-il.
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