La première Exposition universelle parisienne s’ouvre en 1855. Et il faut croire que la capitale française y prend goût, car elle organise par la suite celles de 1867, 1878, 1889, 1900 et 1937 !
Paris garde de nombreux monuments de ces manifestations. Petit récap’ en image de ce qu’on peut y admirer aujourd’hui encore :
Pas moins de six expositions universelles prennent place à Paris, où l’on peut encore voir des monuments construits pour ces occasions.
La tour Eiffel était donc prévue pour l’Exposition universelle de 1889. De quoi s’agit-il ?
La première de ces expositions se tient à Londres en 1851. L’idée derrière cet événement, c’est de placer le commerce et l’industrie au cœur des échanges entre les pays, pour favoriser la paix. Le recul nous montre que ça n’a pas du tout marché !
Pour l’occasion, on construit le Crystal palace, immense édifice de verre et de métal (aujourd’hui disparu).Ce chef d’œuvre de l’architecture montre la puissance de l’empire britannique et de son industrie. Petite pointe de jalousie côté français : il leur faut maintenant « leur » exposition.
Les expositions universelles sont de véritables vitrines où chaque pays met en avant sa puissance.
Ce peintre travaille avec une bande d’amis dont font partie Auguste Renoir et Berthe Morisot. Ils veulent faire bouger l’art de leur époque, mais les expositions officielles refusent d’accrocher leurs tableaux. Alors ni une, ni deux, ils ouvrent leur propre exposition en 1874.
Il y en aura ainsi 8 jusqu’en 1886. Ce sont les « expositions impressionnistes ».
Mais quelles sont les caractéristiques de ce nouveau mouvement ?
La construction de l’Opéra s’intègre dans un grand projet de modernisation urbaine décidé par l’Empereur pour sa capitale.
À l’époque, on pense que les rues étroites de Paris favorisent les maladies… La solution est radicale : on rase et reconstruit des quartiers entiers ! C’est le préfet de l’époque, le baron Haussmann, qui prend en main ce grand nettoyage.
C’est pour cela que l’on parle du Paris haussmannien.
En quoi consistent ces travaux ?
En 1860 l’empereur Napoléon III décide qu’un nouvel opéra sera construit à Paris.
C’est un jeune architecte de 35 ans, Charles Garnier, qui remporte le concours. Son projet promet un lieu luxueux, idéal pour les grandes fêtes de l’époque.
Garnier mélange les différents styles de l’architecture du passé. On appelle cela l’éclectisme.
Mais derrière cette explosion décorative de formes et de couleurs, il n’oublie pas l’essentiel : cette salle doit recevoir des spectacles. Il faut donc une partie consacrée aux artistes et à la technique, et une autre adaptée à la réception et l’installation du public.
Ça, c’est ce qu’on appelle le rationalisme.
L’opéra Garnier est à la fois éclectique, par son mélange de différents styles, et rationaliste, parce que chaque espace est pensé pour une fonction précise.
À la suite de Courbet, un autre artiste veut peindre sans idéaliser ce qu’il voit. Il s’appelle Manet, avec un A… Monet avec un O, on en parle après.
Ce tableau, il l’expose en 1863, et le public est choqué. On trouve cette peinture laide et on vient la voir pour en rire.
Il faut dire qu’elle est très éloignée du goût de l’époque.
La même année, par exemple, Alexandre Cabanel expose cette Vénus qui est applaudie et aussitôt achetée par l’empereur Napoléon III.
Mais Manet se fiche de la mythologie. Lui est un témoin de la vie moderne.
Édouard Manet, Olympia
1863, huile sur toile, 130 x 190 cm, Musée d’Orsay, Paris
Édouard Manet, Un Bar aux Folies-Bergère
1881-1882, huile sur toile, 96 x 130 cm, Institut Courtauld, Londres
Édouard Manet, La Musique aux Tuileries
1862, huile sur toile, 76,2 x 118,1 cm, National Gallery, Londres
À la suite de Courbet, Manet peint des sujets modernes sans les idéaliser, à contre-courant du goût de son époque.
Au milieu du 19e siècle, le peintre Courbet grogne. L’art de son époque est pour les bourgeois : de belles images bien lisses. Il va révolutionner tout ça avec son nouveau courant : le réalisme.
Au programme, montrer la réalité sans maquillage. Et cela commence par les personnages : pas question d’essayer de les rendre plus beaux qu’ils ne le sont !
C’est ambitieux. Mais comme Le Gray combinant deux négatifs, Courbet réinvente un enterrement en faisant poser chaque personnage dans son atelier. On est loin de l’image exacte de la réalité !
Au même moment, d’autres artistes cherchent dans la même direction. Rosa Bonheur, par exemple, avec ses vues du travail des champs.
Le peintre Courbet, en peignant des personnages sans les idéaliser, initie le courant du réalisme.
Mais la photo n’est pas le seul procédé de reproduction d’image mis au point à l’époque, loin de là ! Les artistes cherchent dans toutes les directions des solutions pour imprimer leurs œuvres en plusieurs exemplaires…
Des procédés comme la lithographie ou la gravure sur bois de bout permettent de reproduire des œuvres d’art en de très nombreux exemplaires.
Lorsque Le Gray photographie sa Grande Vague, cela fait déjà 30 ans que la première photo a été prise par Nicéphore Niépce. Il s’agissait d’une vue du paysage visible de sa fenêtre.
Niépce a laissé son appareil photo sur un pied sans le bouger pendant plus d’un jour pour obtenir cette photo. Heureusement, la technique a vite progressé, ce qui a permis de réduire les temps de pose nécessaires pour faire une photo !
C’est Nicéphore Niépce qui prend la toute première photographie en 1827.
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