Avec Charlemagne, pas question de faire table rase du passé. Il est si obsédé par l’Empire romain qu’il se fera enterrer dans un sarcophage antique récupéré.
Sous son règne, il encourage les intellectuels à lire les textes anciens et à apprendre le latin. Même du côté des artistes, on s’inspire de Rome pour créer. C’est ce qu’on appelle la « Renaissance carolingienne ».
L’Antiquité n’est donc pas oubliée. Et elle ne le sera même jamais : après tout, les médiévaux vivent au milieu des ruines antiques !
Sous Charlemagne, l’Antiquité, ses textes et son art, sont à la mode : on parle de Renaissance carolingienne.
Charlemagne décide de fonder sa capitale, qu’il veut aussi belle que Rome et Constantinople : ce sera Aix-la-Chapelle.
Son palais devient très vite réputé. On y trouve tout un ensemble de bâtiments, dont des thermes pour se baigner et se laver. L’empereur aimait tout particulièrement nager dans sa piscine !
Charlemagne fonde Aix-la-Chapelle, la capitale de son empire qui est aussi le symbole de sa puissance.
Il rivalise avec celui de Constantinople (ville aussi appelée Byzance ou encore Istanbul aujourd’hui). L’Empereur de Byzance est aussi l’héritier de l’Empire romain, dans sa partie orientale.
L’art byzantin, que l’on peut admirer à Constantinople, est particulièrement luxueux.
L’époque carolingienne (8e-9e siècles) est l’un des grands moments du Moyen Âge. L’art s’y épanouit notamment grâce à un certain Charlemagne.
Charlemagne, qui règne sur l’Europe au début du 9e siècle, est un grand mécène des arts.
Cette période a plutôt mauvaise réputation aujourd’hui. On l’imagine sale, ignorante, violente… D’ailleurs, son art a longtemps été méprisé.
Pourtant, tout cela est faux. Cette longue période de 1 000 ans n’a rien de sombre. Comme le montrent les « drôleries » dans les manuscrits, les créateurs médiévaux ne manquent pas d’imagination ni d’humour. Côté art, nous allons nous focaliser sur 4 moments clés :
Grimpez sur votre destrier, c’est parti pour l’aventure !
Le Moyen Âge souffre de clichés très négatifs (sale, violent, etc.) et injustifiés.
Il n’y a pas que pour les palais que les empereurs Ming voient les choses en grand !
En matière de tombeaux, ils ne sont pas non plus en reste. Il faut dire que ceux-ci imitent les demeures impériales.
Comme à la Cité interdite, une enceinte enserre plusieurs bâtiments qui se succèdent sur un axe nord-sud, jusqu’à une colline renfermant les corps de l’empereur et de l’impératrice.
Les tombeaux Ming reprennent la disposition de la Cité interdite.
La céramique est l’une des formes d’art les plus anciennes en Chine.
Mais entre le grès, la terre cuite et la porcelaine, attention à ne pas tout mélanger !
En variant température et matière première, on obtient différents types de céramiques.
Pour fournir la Cité interdite en vaisselle et en vases, les Ming fondent une manufacture impériale à Jingdezhen, une ville réputée pour sa production de porcelaine. Et quand il s’agit de travailler pour la cour, les potiers redoublent de talent.
C’est ainsi que sous la dynastie Ming, les techniques de décor se développent plus que jamais. La porcelaine en « bleu et blanc » atteint un tel raffinement qu’on en vend jusqu’au Moyen-Orient !
La manufacture impériale de porcelaines produit les fameux « bleu et blanc » si appréciés qu’ils se vendent jusqu’au Moyen-Orient.
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