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Hokusai, 36 vues du Mont Fuji

L’artiste Hokusai est l’un des plus célèbres maîtres de cette technique. Parmi ses très nombreux chefs-d’œuvre, il y en a un pour lequel il est particulièrement célèbre aujourd’hui : sa série des 36 vues du Mont Fuji, une montagne sacrée du Japon.

Grâce à la technique de l’estampe, simple et peu coûteuse, ces œuvres sont diffusées à grande échelle : elles inspirent même des artistes européens !

Hokusai, Sous la vague au large de Kanagawa, Les « Trente-six vues du mont Fuji » (Fugaku sanjû-rokkei)
1829-1833, estampe japonaise, 24,8 x 37 cm
Hokusai, Le temple du Honganji d’Asakusa à Edo, Les « Trente-six vues du mont Fuji » (Fugaku sanjû-rokkei)
1829-1833, estampe en couleur, gravure sur bois, 24,8 x 36,9 cm
Hokusai, Le Fuji rouge dans une embellie (Gaifû Kaisei), Les « Trente-six vues du mont Fuji » (Fugaku sanjû-rokkei)
1829-1833, estampe japonaise, 24,8 x 36,9 cm
Henri Rivière, Le chantier de la Tour Eiffel, 36 vues de la Tour Eiffel
1902, lithographie en 5 couleurs
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Hokusai, célèbre maître de l’estampe, a laissé de nombreux chefs-d’œuvre dont la fameuse série des 36 vues du Mont Fuji.

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L’estampe
Utagawa Hiroshige, Le sanctuaire de Gion sous la neige
1837-1838, estampe, Musée National des Arts Asiatiques – Musée Guimet, Paris. Photo : Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

S’il y a bien une technique qui connaît un grand succès à l’époque d’Edo, c’est celle de l’estampe !

 

Utilisant la gravure sur bois et l’impression en plusieurs couleurs, deux inventions chinoises, il faut généralement plusieurs personnes pour la réaliser.

Hokusai, Chantier de bois près du Canal Tatekawa à Honjo, Les « Trente-six vues du mont Fuji » (Fugaku sanjû-rokkei)
1829-1833, estampe japonaise, 24,8 x 36,9 cm
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L’époque d’Edo est celle du développement de l’estampe.

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Les armures
L’époque d’Edo marque le retour de la paix au Japon.

Il faut dire que depuis plusieurs siècles, le pays est déchiré par des affrontements entre différents seigneurs, ceux que l’on nomme les daimyôs.Ce sont eux qui envoient les samouraïs se battre.

Pourtant, les armures ne disparaissent pas, loin de là ! Grâce au talent des artisans qui les conçoivent, elles deviennent même de plus en plus spectaculaires.

Désormais, leurs propriétaires les exposent chez eux comme des œuvres d’art pour montrer leur richesse et leur prestige.

Armure Gusoky à cuirasse domaru et laçage violet dans le style susogo
19e siècle, période Edo, Tokyo National Museum. Photo : Tokyo National Museum, CC BY-4.0
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Lorsque la paix s’installe, les armures deviennent d’impressionnant objets d’arts qui montrent la richesse de leurs propriétaires.

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Edo devient Tôkyô

Kyôto

 

  • Lieu de résidence de l’empereur
  • Capitale du 8e au 19e siècle

Edo

 

  • Lieu de résidence du shôgun à partir du 17e siècle
  • Prend le nom de Tôkyô en 1868 et devient la capitale de l’empire
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Edo, lieu de résidence du shôgun, devient la capitale officielle du Japon au 19e siècle sous le nom de Tôkyô.

1
L’époque d’Edo
Au fait, c’est quoi l’époque d’Edo ?

Autrefois, le dirigeant du Japon était appelé shôgun. L’empereur quant à lui n’avait qu’un rôle symbolique et religieux.

Lorsqu’il accède au pouvoir en 1603, le shôgun Tokugawa Ieyasu décide de ne pas résider à Kyôto, la capitale. Au lieu de cela, il installe le centre du pouvoir politique dans un petit village en bord de mer : Edo.

Rebaptisée Tôkyô au 19e siècle, c’est aujourd’hui la ville la plus peuplée au monde !

Carte du Japon
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En 1603, le shôgun s’installe dans un petit village appelé Edo.

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texte de résumé

« Toutes les hypothèses ont été émises : des têtes de bouddhas, de bodhisattvas, ou même des portraits de Jayavarman VII veillant sur son empire. Le mystère demeure… »
Bodhisattva couronné
3e-4e siècle, Mathura, Metropolitan Museum of Art

Pour résumer, vous avez découvert :

  • L’empire Khmer
  • Le site d’Angkor
  • La sculpture khmère
  • Les principaux dieux de l’hindouisme
  • Le roi Jayavarman VII
  • Le temple du Bayon
Pour s’entraîner

Angkor, c’est…

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Ce portrait est probablement celui du…

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Le temple bouddhique du Bayon, à Angkor Thom, comprend…

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EPISODE 3

La Chine des Ming

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6
Le temple du Bayon

Dans sa nouvelle capitale, Angkor Thom, Jayavarman VII fait construire le Bayon, un monument particulièrement impressionnant . Et pour cause : ce temple bouddhique ne compte pas moins de 59 tours décorées de visages !

Vue générale du Bayon, Angkor, Cambodge
13e siècle. Photo : Diego Delso, CC BY-SA 3.0
Détail des visages du Bayon, Angkor, Cambodge
13e siècle. Photo : Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

Mais qui représentent-elles ? Toutes les hypothèses ont été émises : des têtes de bouddhas, de bodhisattvas, ou même des portraits de Jayavarman VII veillant sur son empire. Le mystère demeure…

Pour résumer

À Angkor Thom, Jayavarman VII fait construire l’impressionnant temple du Bayon, avec ses 59 tours décorées de visages sculptés.

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Le roi Jayavarman VII
Portrait présumé de Jayavarman VII, Cambodge
12e-13e siècle, grès, 41 cm, Musée Guimet, Paris. Photo : Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

Au début du 13e siècle, Angkor connaît son dernier grand roi avant que l’empire ne commence progressivement à mourir : Jayavarman VII.

 

Pour résumer

Jayavarman VII, dernier grand roi khmer, fait du bouddhisme la religion d’État et construit la ville d’Angkor Thom.

4
Les principaux dieux de l’hindouisme

L’hindouisme, religion née en Inde, possède trois dieux principaux :

Tête du dieu Brahma, Phnom Bock, Cambodge, 10e siècle, grès
Musée national des Arts asiatiques – Musée Guimet, Paris. Photo : Rama, CC BY-SA 3.0

Bhrama

 

Signe distinctif : Possède quatre têtes

 

Profession : Dieu de la création

 

Fait marquant : S’est fait couper sa 5e tête par un coup d’ongle de Shiva

Tête du dieu Shiva
Cambodge, fin du 10e siècle, grès, 33 x 20 x 16,5 cm, Musée des Confluences, Lyon. Photo : Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

Shiva

 

Signe distinctif : Possède un 3e œil et un croissant de lune dans son chignon

 

Profession : Dieu de la destruction

 

Fait marquant : A transformé son beau-père en bouc

Tête du dieu Vishnu
Phnom Bock, Cambodge, 9e-10e siècle, grès, Musée national des Arts asiatiques – Musée Guimet, Paris. Photo : Jean-Pierre Dalbéra, CC BY 2.0

Vishnu

 

 Signe distinctif : Est coiffé d’une tiare, sorte de couronne

 

 Profession : Dieu de la préservation

 

 Fait marquant : Dort sur un serpent géant

Pour résumer

Brahma, Shiva et Vishnu sont les principaux dieux de l’hindouisme.