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La sculpture khmère
Mais il n’y a pas que l’architecture chez les Khmers… 

Il y a la sculpture aussi !

Pendant longtemps, elle est influencée par l’art indien. D’ailleurs, beaucoup de sculptures d’Angkor représentent des thèmes liés à la mythologie hindouiste. Cette religion, elle aussi venue d’Inde, est celle des rois khmers pendant plusieurs siècles (pas de panique, on vous en dit plus tout de suite après !)

Divinité masculine à tête de cheval (Vajimukha), Sambor Prei Kuk

Scène du Ramayana montrant Ravana, le roi des démons sur son char, détail du bas-relief de la bataille de Lanka, Angkor Vat

Vishnu couché sur Ananta, Mebon occidental, Angkor

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Angkor est aussi célèbre pour ses sculptures, dont beaucoup sont hindouistes.

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Le site d’Angkor

Angkor n’est ni un temple, ni une ville, mais bien un site de 400 km² sur lequel ont été construites plusieurs cités, et surtout des monuments impressionnants !

Plusieurs capitales successives ont été bâties à différents endroits d’Angkor. Et chacune abrite des temples exceptionnels.

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Le gigantesque site d’Angkor abrite les restes de plusieurs capitales ayant chacune eu ses temples.

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L’empire Khmer
L’empire Khmer au début du 10e siècle

C’est en 802 que l’empire khmer est fondé sur le site d’Angkor, une plaine fertile de l’actuel Cambodge. Tellement fertile que les rois s’y succèdent jusqu’au 15e siècle !

Mais la conquête du territoire par des armées ennemies marque la fin de la grande époque d’Angkor. Le site est progressivement abandonné et envahi par la forêt.

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Fondé à Angkor au début du 9e siècle, l’empire khmer perdure jusqu’au 15e siècle.

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L’empereur Ashoka

Le bouddhisme connaît un tel boom que l’empereur indien Ashoka lui-même en devient un fervent adepte au 3e siècle avant J.-C.

 

L’empereur Ashoka et ses deux reines, Sanchi, Inde
3e siècle avant notre ère, bas-relief. Photo : Michael Gunther, CC BY-SA 4.0
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Au 3e siècle avant J.-C., l’empereur Ashoka devient un disciple enthousiaste du bouddhisme.

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La Cité interdite
Plan de la Cité interdite

Lorsqu’il choisit Pékin pour nouvelle capitale, Yongle décide d’y faire bâtir le plus grand des palais : la Cité interdite. Et il ne fait pas ça à la légère : tout cela est soigneusement organisé…

 

Les édifices sont disposés dans un rectangle de plus de 700 mètres de long. On commence par les bâtiments publics, au Sud, pour arriver aux zones réservées à l’empereur et ses proches, au Nord.

 

Avec des centaines de bâtiments, la Cité interdite offre tout ce dont un empereur a besoin. Et pour cause : les souverains ne sortent presque jamais de leur immense palais !

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Gigantesque rectangle de 700 mètres de long, la Cité interdite est le lieu de vie principal de l’empereur.

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Ming Yongle
Portrait de l’Empereur Ming Yongle, début 15e siècle
encre et couleur sur rouleau suspendu en soie, 220 x 150 cm, Musée National du Palais de Taipei, Taiwan
Ming Yongle
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Après avoir installé sa capitale à Beijing, l’empereur Ming Yongle y fait bâtir la Cité interdite.

Pour résumer, vous avez découvert :

  • La naissance du bouddhisme
  • L’iconographie du Bouddha
  • L’iconographie des Bodhisattva
  • L’empereur Ashoka
  • Les stupas
  • Les colonnes d’Ashoka
Pour s’entraîner

Le mot « Bouddha » signifie…

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À quelle époque le Bouddha a-t-il vécu?

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Les colonnes de l’empereur Ashoka visent à…

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Les colonnes d’Ashoka
Le pilier d’Ashoka, Vaishali, Inde,
3e siècle avant notre ère, grès. Photo : Bpilgrim, CC BY-SA 2.5

Même s’il accepte toutes les religions, Ashoka souhaite que le bouddhisme protège son empire. Mais comment s’y prendre ?

Le souverain décide de parsemer tout son empire de gigantesques colonnes. Et bien sûr ce n’est pas uniquement pour décorer ! Il fait graver des textes bouddhiques sur chacune d’elle.

Mieux : elles sont surmontées d’animaux sculptés, censés se déplacer aux quatre coins du monde pour diffuser l’enseignement du Bouddha. Ces œuvres font partie des plus anciennes statues indiennes.

Le chapiteau aux lions d’Ashoka,
250 avant notre ère, période Mauryan, Musée de Sarnath. Photo : Chrisi1964, CC BY-SA 4.0
Lotus (symbole de pureté)
Roue (représente la diffusion de l’enseignement du Bouddha)
Lion (rugit la loi bouddhique)
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Ashoka fait élever des colonnes dans tout son empire pour diffuser les textes du bouddhisme.

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Les stupas
Stupa de l’empereur Ashoka, Sanchi, Inde,
3e siècle av. J.-C. Photo : Suyash Dwivedi, CC BY-SA 4.0

On raconte que l’empereur Ashoka aurait fait bâtir 84 000 « stupas », ces monuments destinés à renfermer les restes du Bouddha afin de… leur vouer un culte ! Eh oui : le bouddhisme, qui est d’abord une philosophie, prend de plus en plus les caractéristiques d’une religion.

Et pour vénérer ces restes, les fidèles ont une manière de faire un peu spéciale : ils tournent autour du monument dans le sens des aiguilles d’une montre !

Schéma d’un stupa
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Avec les stupas que l’empereur Ashoka fait bâtir, le bouddhisme ressemble de plus en plus à une religion.

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L’iconographie des bodhisattva
On confond souvent l’image du Bouddha avec celle d’autres personnages : les bodhisattvas.

Contrairement au Bouddha, ce sont des hommes qui, à deux doigts de l’éveil, ont décidé d’attendre encore un peu. Pourquoi ? Pour aider l’Humanité à s’éveiller ! Mais cette bonne action leur coûte cher : ils continuent de mourir et de se réincarner.

 

Alors, comment les différencier du Bouddha ? Tout simplement par leur tenue. Contrairement au Bouddha qui porte généralement un habit de moine, les bodhisattvas sont vêtus comme des princes. Ils sont donc couverts de bijoux !

Détail du Bodhisattva debout, école Gandhara, Pakistan
1er-2e siècle, schiste, 120 cm, Musée national des Arts asiatiques – Musée Guimet, Paris
Le Bodhisattva Padmapani, grotte d’Ajanta, Inde
fin du 5e siècle, peinture pariétale, vestibule du vihâra. Photo : Abdulsayed, CC BY 3.0
Bodhisattva couronné, Mathura, Inde
3e-4e siècle, grès, 42,5 x 33 x 16,5 cm, Metropolitan Museum of Art, New York
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Les bodhisattvas, qui retardent le moment de l’éveil pour aider le reste de l’Humanité à l’atteindre, se distinguent du Bouddha par leurs bijoux.