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Les types de nature morte
Willem Claesz Heda, Still Life with Gilt Goblet,
1635, oil on canvas, Rijksmuseum
Edward Collier, Still Life with a Volume of Wither’s ‘Emblemes’,
1696. Oil paint on canvas, 83.8 x 107.9 cm, Tate. Photo: Tate

On peut généralement classer les natures mortes selon cinq grandes catégories.

 

En premier, on trouve celle des aliments et des boissons, souvent représentés sous forme de banquet somptueux, ou bien sous les traits d’un simple petit-déjeuner.

 

Les objets peuvent nous renseigner sur le statut social du propriétaire de l’œuvre ainsi que sur une époque et un lieu particuliers. Observons, par exemple, la nature morte de Willem Claesz Heda. Il peint un service en argent, un citron et un pichet en verre vénitien délicatement torsadé. L’artiste met donc en avant la puissance commerciale et la prospérité des Pays-Bas au temps de l’âge d’or de la peinture néerlandaise.

 

Cela témoigne du style de vie du propriétaire de l’œuvre ! On trouve aussi souvent des objets liés aux plaisirs et aux loisirs, tels que le vin, les livres, les cartes, les bijoux et les instruments de musique.

Les fleurs sont un autre thème très prisé. Souvent sous forme de compositions spectaculaires, les bouquets sont composés d’espèces impossibles à obtenir toutes à la même saison, comme dans cette œuvre splendide de Jan van Os. Outre le commerce international florissant de bulbes au 17e siècle, l’intérêt pour la botanique s’est considérablement élargi à l’époque en Europe du Nord.

 

Faisons un petit saut dans le temps et intéressons-nous à l’artiste Vanessa Bell. Cette artiste faisait partie du groupe de Bloomsbury. Un groupe d’écrivains, d’intellectuels, de philosophes et d’artistes anglais du début du 20e siècle. Elle a exploré la thématique des fleurs, symboles de beauté, de vitalité mais aussi de chagrin. Dans son œuvre Chrysanthèmes, réalisée après la Seconde Guerre mondiale, elle peint des fleurs associées habituellement à la mort pour évoquer le sentiment de deuil des nations.

 

Impossible de parler de fleurs sans citer un tableau de fleurs iconique : les Tournesols de Vincent van Gogh.

Jan Van Os, Still Life with Fruit,
1769, oil paint on canvas, 69.9 x 57.8c, Frick Art Museum, Pittsburgh
Vanessa Bell, Still Life with Chrysanthemums,
1920, oil on canvas, Tate © Estate of Vanessa Bell, courtesy Henrietta Garnett
Vincent Van Gogh, Tournesols,
1888, huile sur toile, National Gallery, Londres
Sebastiano Lazzari, Nature morte au chat,
1760, huile sur toile, Gallerie de l’Académie, Venise

Enfin, il y a les animaux. Le plus souvent, ils sont représentés morts ou sur le point d’être mangés. Par exemple, on retrouve souvent des lièvres ou des oiseaux, des animaux chassés, suspendus la tête en bas. Dans d’autres œuvres, des animaux tels que des chats ou des chiens sont utilisés pour introduire une impression de mouvement ou de tension dramatique, comme dans cette Nature morte au chat de Sebastiano Lazzari.

Pour résumer

On peut classer les natures mortes selon plusieurs grandes catégories : nourriture et boissons, objets du foyer, fleurs, et les animaux.

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La nature morte à ses débuts
Inconnu, Nature morte de la tombe de Menna,
1422-1411 avant notre ère. Située dans la nécropole thébaine de Sheikh Abd el-Qurna à Louxor, Haute-Égypte.

Bien que la nature morte soit devenue particulièrement prisée des artistes et des amateurs d’art au début du 17e siècle, elle existe depuis des millénaires.

 

Voyez cette abondance de fruits, pains, œufs, poissons et canetons peints sur les murs du tombeau de Menna, à Thèbes, en Égypte antique, environ 1400 ans av. J.-C.

Un sacré repas semblait les attendre dans l’au-delà !

Inconnu, Nature morte avec bol de fruits en verre et vases,
vers 63-79 apr. J.-C., fresque sur mur. Située dans la Maison de Julia Felix, Pompéi.

Ces coupes et ces jarres débordant de fruits ont été peintes il y a plus de 2000 ans en Rome Antique, à Pompéi.

 

Elles présentent tous les signes d’une nature morte d’une grande finesse : de savants jeux d’ombre et de lumière, une illusion de profondeur et de tridimensionnalité.

Johan Jakob von Sandrart, Zeuxis et Parrhasius (détail),
1613, gravure, Wellcome Collection, Londres

La nature morte est un excellent moyen pour les artistes d’afficher leurs talents et  de rivaliser d’ingéniosité. Les concours et les rivalités entre artistes ne datent pas d’hier. La légende raconte que, dans la Grèce antique du 5e siècle avant J.-C., deux artistes, Zeuxis et Parrhasios, rivalisaient pour le titre du meilleur peintre de natures mortes.

D’après le savant romain Pline l’Ancien, Zeuxis aurait peint une grappe de raisin de manière si réaliste que les oiseaux se seraient jetés dessus pour la picorer. Cependant, son rival, Parrhasios, serait allé encore plus loin. Lorsque les juges s’approchèrent pour tirer sur le rideau et dévoiler sa peinture, ils s’aperçurent que le rideau était en réalité un rideau peint !

Pour résumer

La nature morte est un genre pratiqué depuis des siècles, comme en témoignent les peintures ornementales des tombeaux de l’Egypte antique ou encore les mosaïques et fresques de la Grèce et la Rome antique.

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D’où vient ce nom ?

Une nature morte est composée :

  • d’éléments naturels : plante, animal, fruit…
  • d’objets inanimé et immobile : livres, vaisselle…
  • de sujets mort ou en train de mourir : gibiers…

 

Donc, en art, on appelle nature morte toute œuvre dont le sujet est un objet inanimé qui peut être naturel ou conçu par l’homme et qui peut être littéralement mort.

 

Mais d’où vient ce terme ?

 

La nature morte en tant que sujet pictural existe depuis des siècles. On en retrouve dans des tombeaux de l’Égypte antique et sur les retables du Moyen Âge et de la Renaissance par exemple. Le terme, quant à lui, n’est apparu qu’au 17e siècle, aux Pays-Bas.

Il est issu du néerlandais stilleven, qui signifie « vie silencieuse » et qui en anglais donne still life qui traduit l’idée d’immobilité. Le terme français nature morte est plus proche du terme italien, natura morta. Donc, le sujet d’une nature morte n’est pas toujours nécessairement mort !

Clara Peeters, Nature morte aux fromages, amandes et bretzels,
1615, huile sur bois, Royal Picture Gallery Mauritshuis, La Haye
Pour résumer

Le terme stilleven, est apparu aux Pays-Bas au 17e siècle. En néerlandais, cela signifie « vie silencieuse ».

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La nature morte dans l’art européen

À mesure qu’a évolué l’histoire de l’art dans la culture occidentale, plusieurs « genres » principaux ont émergé.

 

C’est au 17e siècle que ces genres ont été hiérarchisés en France, par l’Académie royale de peinture et de sculpture. Le classement était le suivant :

 

 

Le paysage et la nature morte dans lesquels on ne trouve aucun personnage étaient donc considérés comme des genres très inférieurs.

Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple,
1830, huile sur toile, Louvre
Frans Hals, The Laughing Cavalier,
1624, huile sur toile, The Wallace Collection
Pieter Bruegel the Elder, Le Repas de noce,
1568, huile sur bois, Kunsthistorisches Museum
Tempête de neige : Bateau à vapeur à l’embouchure d’un port,
1842, huile sur toile, Tate
Rachel Ruysch, Nature morte avec fleurs,
1664, huile sur toile. Photo: the Hallwyl Museum/SHM (CC BY).
Pour résumer

Au 17e siècle, la nature morte était considérée comme le genre pictural le moins noble, loin derrière la peinture historique, le portrait, les scènes de genre et la peinture de paysage.

Pour résumer, vous avez découvert :

  • Beaucoup de représentations de femmes, peu de femmes artistes…
  • Des modèles passifs ?
  • Les représentations de musiciennes et de danseuses : une réalité qui a bien existé
  • Vice et vertu dans l’exercice de la musique
  • Le rôle des mécènes
  • Peu de noms de femmes artistes nous sont parvenus, mais l’Histoire n’est pas figée…
  • Les choses bougent
Pour s’entraîner

Quelle proportion d’œuvres réalisées par des femmes retrouve-t-on dans les collections des musées (environ) ?

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Le sistre est…

Vous devez choisir une réponse

Qui surnomme-t-on la « Première dame de la Renaissance » ?

Vous devez choisir une réponse

Vous avez débloqué le quiz de connaissances sur Femmes dans l’Art en Méditerranée.

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À vous de jouer !

Répondez à ces 12 questions pour valider vos connaissances. 10 bonnes réponses sont nécessaires pour valider le parcours.

Pas de panique : en cas d’échec, vous pourrez toujours retenter votre chance.

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Les choses bougent
Heureusement, tout cela bouge à partir du 20e siècle…

… et les témoignages de femmes artistes se multiplient. On vous emmène du côté du Moyen-Orient pour découvrir trois femmes qui ont des choses à raconter. Ces artistes se jouent des codes et choisissent de représenter les femmes à leur manière.

Nil Yalter, Topak Ev, La yourte,
1973, structure en métal, feutre, peaux de moutons, cuir, texte et techniques mixtes, 3 m, © Courtesy santralistanbul Collection

Artiste d’origine turque, Nil Yater découvre dans les années 1970 que les nomades des steppes anatoliennes sont sédentarisés de force et donc que leurs traditions sont menacées.

 

Ici, elle réinterprète l’une de leurs tentes, traditionnellement construite et décorée par des femmes.

 

Son objectif ? Sensibiliser aux questions liées au nomadisme mais aussi à l’exil.

Yto Barrada, Girl in Red, Tangier from A Life Full of Holes: The Strait Project,
1999, chromogenic print, 124 x 124 cm, International Center of Photography, New York

L’artiste franco-marocaine Yto Barrada prend rapidement conscience que sa double nationalité lui offre une liberté de mouvement privilégiée, contrairement à nombre de Marocains qui rêvent d’un ailleurs où l’herbe serait plus verte…

 

C’est peut-être le cas de cette femme qui se détourne de la photographe et dont la silhouette se détache d’un fond constitué de motifs marocains traditionnels.

Raeda Sa’adeh, Vacuum,
2007, Collection 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine, Metz (FR). Photo : Raeda Sa’adeh, © R. Sa’adeh
L’artiste palestinienne Raeda Sa’adeh se met ici en scène en détournant de manière absurde un cliché, celui de la femme qui passe l’aspirateur.
La photo est prise dans les montagnes autour de Jéricho, évoquant ainsi la question du territoire dans cette région que se disputent Palestiniens et Israéliens.
Pour résumer

À partir du 20e siècle, davantage de femmes accèdent au statut d’artiste professionnelle et elles se réapproprient la façon de représenter les femmes.

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Peu de noms de femmes artistes nous sont parvenus, mais l’Histoire n’est pas figée…
Rosalba Carriera Giovanna, Portrait de jeune fille tenant un singe,
première moitié du 18e siècle, pastel, 62 x 48 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado

Vous l’avez compris au fil de ce parcours : si les femmes ont beaucoup été représentées sur les œuvres, elles ont été moins nombreuses à pouvoir exercer en tant qu’artistes professionnelles. Cela ne veut cependant pas dire qu’elles n’ont pas existé… et certaines ont même acquis une réputation internationale !

 

De plus, l’Histoire n’a pas dit son dernier mot ! Il faut garder à l’esprit que beaucoup des œuvres les plus anciennes ne sont pas signées et pourraient donc tout autant avoir été réalisées par des femmes.

 

Sans oublier que nombre de femmes travaillaient dans des ateliers familiaux qui portaient le nom de leur père ou de leur mari !

 

Pas facile de démêler tout ça, mais les historiens et historiennes continuent à mener l’enquête pour nous faire découvrir toujours plus de femmes artistes !

 

 

Pour résumer

Les recherches historiques continuent afin d’identifier des œuvres créées par des femmes.

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Le rôle des mécènes
Léonard de Vinci, Portrait d’Isabelle d’Este,
1499-1500, dessin, 61 x 47 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Michel Urtado

Le nom d’Isabelle d’Este ne vous dit peut-être rien, mais son influence dans l’Italie du 15e siècle est telle qu’on la surnomme la “Première dame de la Renaissance” !

 

Pourquoi un tel honneur ? Notamment pour son rôle de mécène, c’est-à-dire qu’elle utilise sa fortune pour soutenir le travail d’artistes, en leur commandant des œuvres par exemple. Cela permet à des peintres comme Léonard de Vinci, Michel-Ange ou Andrea Mantegna de joindre les deux bouts.

 

En bonus, Isabelle d’Este a plusieurs fois pris les rênes du gouvernement en l’absence de son mari, le marquis de Mantoue. Pas de problème pour cette femme de caractère qui en connaît un rayon en termes de politique et de géopolitique !

 

Andrea Mantegna, Mars et Vénus dit le Parnasse,
fin du 15e siècle, tempera sur toile, 160 x 183 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
Pour résumer

Des femmes mécènes comme l’italienne Isabelle d’Este ont une grande influence sur la vie artistique et politique.

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Vice et vertu dans l’exercice de la musique

 

En voulant disqualifier une femme qu’il identifie comme une menace, dans l’Antiquité, un homme politique romain dit à son sujet qu’elle est “plus habile au chant et à la danse qu’il est nécessaire à une honnête femme”. Que veut-il bien dire ?

 

Cela montre en fait le regard ambivalent qui est souvent porté sur les femmes musiciennes et danseuses.

 

D’un côté, c’est un art qui élève. Enfin, surtout s’il est exercé dans certaines conditions : à l’occasion de cérémonies religieuses par exemple, ou en privé dans le cadre d’un enseignement artistique.

 

Jean-Honoré Fragonard, La Leçon de musique,
1765-1770, huile sur toile, 109 x 121 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux
Relief romain de scène de libation,
1er siècle de notre ère, marbre, 50 x 62 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski
Peintre de Colmar, Coupe à figure rouge,
490 avant notre ère, argile, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski

 

Mais parfois, la frontière est fine entre ces pratiques artistiques… et ce que certains considèrent comme des actes de débauche !

 

Dans l’Antiquité, des courtisanes très cultivées, appelées “hétaïres”, divertissent les hommes qu’elles accompagnent avec de la musique et de la danse. Pour certains, ces arts sont alors proches du vice, lié à leur métier de prostituée…

Plaque romaine décorative dite Campana,
début du 1er siècle, argile, 43 x 28 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski

 

Dans la mythologie grecque, les ménades (ou “bacchantes” pour les romains) sont des figures féminines associées à la débauche et qui s’adonnent allègrement aux plaisirs de la danse et de la musique.

Pour résumer

La pratique de la musique par des femmes est considérée comme vertueuse dans certaines conditions et se trouve attachée au vice dans d’autres.

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Les représentations de musiciennes et de danseuses : une réalité qui a bien existé
Intéressons-nous maintenant à la musique.

Dans ce domaine, les femmes exercent leur art depuis belle lurette ! Passons en revue quelques instruments qui ne datent pas d’hier :

Statue d’Henoutideh, chanteuse d’Amon, tenant un sistre / Sistre orné de la tête de la déesse Hathor,
Statue : entre 1424 et 1400, grès, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Décamps / Sistre : entre 664 et 332 avant notre ère, bronze, 28 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Décamps

Le sistre :

 

Cet instrument de l’Égypte antique se tient à la main et s’agite. Le bruit des rondelles présentes sur les tiges horizontales accompagne alors souvent les processions en l’honneur de la déesse Isis ou Hathor. C’est d’ailleurs cette dernière, reconnaissable à ses oreilles de vache, que l’on peut voir sur le manche de ce sistre.

Figurine de Suse / Harpe trigone
Figurine : entre 305 et 224, argile, 9 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier / Harpe : entre 808 et 766 avant notre ère, bois et cuir, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski

La harpe :
 

Ce type de harpe triangulaire était même quasi-exclusivement réservé aux femmes

Peinture murale de Pompéi (détail) / Lyre
Peinture : entre 62 et 79, mortier, 52 x 40 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski / Lyre : vers 1400 avant notre ère, découvert à Deir el-Medineh en Égypte, bois, 50 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Christian Décamps
La lyre
 
Dans la famille de la harpe, je demande la lyre, qui est aussi un instrument à cordes pincées mais dont la forme diffère de sa grande sœur.
Figurine d’Érétrie / Tambourin égyptien
Figurine : entre 300 et 250 avant notre ère, argile, 27 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski / Tambourin : entre 798 et 760 avant notre ère, bois et cuir, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski

Le tambourin :
 

La figure de la danseuse au tambourin se trouve largement représentée dans la Grèce antique… et on a retrouvé des vestiges de cet instrument également en Égypte !

Concert dans un jardin / Vièle à pique marocaine
Concert : 18e siècle, gouache, 30 x 20 cm, musée du Louvre, Paris. Photo (C) musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / Claire Tabbagh / Collections Numériques / vièle : vers 1832, bois, fer, cuir, noix de coco, 91 cm, Musée national Eugène-Delacroix, Paris. © 2016 musée du Louvre / Georges Poncet

La vièle :

 
L’instrument que tient le personnage central s’apparente à un type de “vièle”, un instrument à cordes qui se joue avec un archer… un peu comme le violon !

Pour résumer

Des représentations de femmes musiciennes et des instruments de musique témoignent de leur existence notamment dans l’Antiquité.