Bianca Bondi dit qu’elle aimerait bien ne pas croire à la magie. Petite, elle voulait être pilote, mais pour de mauvaises raisons. Née en Afrique du Sud, elle s’est installée à Paris à l’âge de vingt ans. Sa fascination première : les transformations des matériaux qui sont peut-être comme des supports de divination. A chacun de trouver sa flaque d’eau un jour de pleine lune… Dans son atelier qui ressemble à un laboratoire, elle construit des paysages parfois intimes et parfois monumentaux comme celui qu’elle va réaliser à Porquerolles cet été pour la Fondation Carmignac, comme l’environnement immersif qu’elle prépare pour la galerie Charpentier en avril. Dès le mois de mars, on verra l’une de ses œuvres dans la vitrine du Plateau-Frac-Ile-de-France.

Contenu produit par : Phonomaton, un podcast d’Anaël Pigeat