« Ces lieux étaient maudits par les tyrans qui voulaient les gouverner, car y poussait une herbe sauvage prodigieuse, son fumier était le remède des remèdes contre toutes les maladies. Le nombre d’arbres poussant dans ce pays était proprement inimaginable pour ces citadins endurcis. […] Les arbres avaient leur indépendance et leur intimité qu’on ne pouvait dévoiler sans perdre la face ou la vie. Au milieu de ces arbres, une vieille femme, reine consolante vieille comme le monde était parmi les ramées. » Eugène SAVITZKAYA, Au pays des poules aux œufs d’or.
Œuvre évoquée : L’Arbre du paradis II, 1930, huile sur toile, 195×130 cm, Musée National d’Art Moderne, Paris.
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