L’art urbain s’impose dans l’urbanisme et conteste aux institutions le monopole des politiques de la ville. Il accompagne les transformations et démolitions (Gordon Matta-Clark), la gentrification des villes (Escif). Il s’oppose à l’omniprésence de la publicité dans l’espace public (Poster Boy, Zevs). Certains artistes aiment à détourner le mobilier urbain (Clet, C215), d’autres à parsemer les rues d’images poétiques, d’autres à rendre hommage aux habitants anonymes, d’autres encore à peindre les animaux des villes (le rat, le chat) ou d’ailleurs (la pieuvre).

Contenu produit par : Réunion des musées nationaux – Grand Palais

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