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Avant de s’affirmer sur la scène et les écrans, Vincent Perez s’est consacré au dessin puis à la photographie qu’il a étudié à Vevey. Il conserve de ce parcours un regard aiguisé et un intérêt particulier pour les arts graphiques. Dans son dernier ouvrage Ombres et Lumières éditée aux éditions Skira, l’artiste présente des nus argentiques dans un lieu emblématique de la bohème artistique de Paris, la Grande Chaumière, où tant d’artistes dont Balthus, Miró, Louise Bourgeois ont œuvré. Sensible à l’histoire de cet atelier mythique, Vincent Perez en capture le souffle et, avec une grande virtuosité, fait revivre certaines de ses figures iconiques, comme Kiki de Montparnasse. Pour cet entretien autour d’une œuvre, Vincent Perez revient sur son admiration pour une photographie : Le Violon d’Ingres de Man Ray daté de 1924, image représentative du surréalisme. Le modèle Alice Prin, dite Kiki de Montparnasse, est représentée nue. Sur son dos, Man Ray y apposa par la suite les ouïes d’un violon. Un siècle plus tard, cette photographie inspire toujours, évoquant les années folles à Montparnasse. Rencontre.

Contenu produit par : Art Interview

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video - 5:42
Vincent Perez et Le Violon d’Ingres de Man Ray
Par : Art Interview