À partir de la Renaissance, être peintre comme Léonard de Vinci, c’est un métier très prestigieux. C’en est fini de l’artiste du Moyen Âge considéré comme un simple artisan.
Désormais, les artistes…
Mieux encore, ils sont devenus des intellectuels touche-à-tout. Mathématiques, botanique, anatomie… En vrais hommes de la Renaissance, ils observent le monde avec curiosité.
À partir de la Renaissance, les artistes sont des intellectuels qui exercent un métier prestigieux et reconnu.
Les artistes ne se contentent pas de se représenter eux-mêmes. De plus en plus de personnalités veulent aussi se voir en peinture. Les portraits sont donc nombreux à la Renaissance.
Voici l’un des plus connus, La Joconde. Son auteur, Léonard de Vinci, associe le visage d’une dame à un paysage brumeux. Pas de contours ici : l’artiste y parvient grâce à une technique de son invention, le « sfumato » (« flou »). Grâce à de fines couches de peinture en dégradé, il donne un aspect vaporeux à son œuvre.
Le sourire mystérieux de cette dame continue de fasciner les foules aujourd’hui.
La Joconde de Léonard de Vinci est l’un des portraits les plus connus de la Renaissance.
Ils sont nombreux, les artistes qui ont marqué la Renaissance ! Trois Italiens tiennent le haut du pavé.
Léonard de Vinci (1452-1519)
Ce touche-à-tout est au service de plusieurs princes italiens avant de partir pour la France.
Très perfectionniste, il peint lentement et n’a donc laissé que peu de tableaux.
L’œuvre à connaître ? La Cène.
Raphaël (1483-1520)
Réputé pour la grâce de ses personnages, il a surtout travaillé pour le pape à Rome.
L’œuvre à connaître ? La Madone Sixtine.
Michel-Ange (1475-1564)
Employé par le pape, il brille dans de nombreux arts, de la sculpture au dessin. Son caractère tourmenté imprègne ses œuvres.
L’œuvre à connaître ? Les Esclaves.
Les artistes italiens Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange ont marqué la Renaissance.
Rome, 1508. Michel-Ange se lance dans un travail éprouvant. Le pape lui a confié le décor d’une chapelle, la Sixtine. Cela signifie peindre une fresque sur un plafond voûté de 1 000 m² !
Perché à 20 mètres du sol, Michel-Ange peint avec difficulté ses scènes tirées de la Bible. La peinture lui coule dans les yeux, ses bras tendus le font atrocement souffrir. De plus, il doit faire vite. La technique de la fresque lui impose de poser ses pigments sur un enduit qui sèche rapidement.
Mais cela en valait la peine : à la fin du chantier, tout le monde est époustouflé.
À Rome, Michel-Ange relève un défi technique en peignant une fresque sur la voûte de la chapelle Sixtine.
À la fin de sa vie, Michel-Ange s’engage dans une nouvelle voie.
Dans ses dernières œuvres, l’artiste tord les corps de ses personnages. On est loin de l’harmonie des œuvres phares de la Renaissance.
Toute une génération de jeunes artistes s’inspire de lui : ce sont les maniéristes.
Avec ce « maniérisme », ils repoussent les limites, jusqu’à déformer leurs personnages. Les corps s’allongent et se contorsionnent étrangement.
Bronzino, Le Christ jardinier apparaît à sainte Madeleine, ou Noli me tangere,
1532, huile sur bois, 289 x 194 cm, Musée du Louvre, Paris. Photo : © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu Rabeau
Le Parmesan, La Vierge au long cou,
entre 1535 et 1540, huile sur bois, Galerie des Offices, Florence
Inspirés par Michel-Ange, les maniéristes représentent des corps allongés et contorsionnés.
Dans les années 1530, plusieurs maniéristes partent pour la France. Ils sont appelés par le roi en personne, François Ier. Fasciné par les palais italiens, le souverain veut rivaliser en créant des merveilles dans sa demeure de Fontainebleau.
Le clou du spectacle ? La galerie « François Ier ». Décorée de fresques et de sculptures mythologiques, elle est un lieu de faste.
Pourtant, rares sont les invités à y mettre les pieds. Personne ne peut la visiter sans y être convié par le roi !
Le roi François Ier fait appel à des artistes maniéristes italiens pour décorer Fontainebleau et sa galerie.
Ça y est, l’art de la Renaissance pénètre largement en France. Et son influence ne se retrouve pas qu’en peinture. En architecture aussi, les choses changent.
Les guerres médiévales sont maintenant terminées : les châteaux n’ont donc plus besoin d’être fortifiés et deviennent des lieux de plaisance. Pour voir les plus beaux châteaux de la Renaissance française, direction la Loire !
À la Renaissance, l’architecture des châteaux français, devenus des lieux de plaisance, se modernise.
Venise, les pays du Nord et l’Allemagne sont aussi des lieux phares de la Renaissance.
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